Polémique autour des posts et du passé FN d’un collaborateur du maire de La Baule, Franck Louvrier

Capture d’écran de la page Facebook du collaborateur concerné. Le post représentant Emmanuel Macron faisant un salut hitlérien a été retiré.

Alors que le maire de La Baule (Loire-Atlantique) prône la lutte contre les extrémismes, son collaborateur, ancien élu Front national, a un posté un montage faisant l’amalgame entre Emmanuel Macron et Hitler.

Depuis la présidentielle de 2022, le maire LR de La Baule (Loire-Atlantique) Franck Louvrier prône un rapprochement de son parti avec Emmanuel Macron. Dans leurs prises de position, les deux hommes se rejoignent sur la nécessité de contrer la montée de l’extrême droite en France. C’est dans ce contexte que le passé au Front national et les posts plus récents de l’un de ses collaborateurs font polémique.

Un destin compromis ?

Alors que plusieurs proches de Nicolas Sarkozy son entrés dans le gouvernement, le nom de Franck Louvrier, son ancien conseiller en communication, circule de nouveau pour les fonctions qu’il reste à pourvoir. Certes, Franck Louvrier répond régulièrement qu’il souhaite se consacrer aux Baulois et qu’« il y a plus de ministrables que de ministres ».

Mais surtout, désormais, l’article de l’hebdomadaire Politis publié vendredi 19 janvier serait-il de nature à compromettre cet éventuel destin ? Philippe Rouger, qui participe notamment à la rédaction des discours au sein du cabinet, a fait un mandat au conseiller régional Front national. Il a été plusieurs fois candidat, notamment pour les cantonales dans les années 2000.

Plusieurs posts récents sur Facebook sont épinglés par l’hebdomadaire. En 2022, un montage représente le président faisant un salut nazi. Son auteur l’a retiré depuis, concédant une « maladresse ».

« Pas obligé d’avoir les mêmes idées »

Contacté, Franck Louvrier renvoie vers Philippe Rouger. « Tout le monde à La Baule connait mon passé, répond-il. En 2005, j’ai arrêté la politique. Puis en 2020, j’ai soutenu la campagne de Franck Louvrier car j’adhère à son projet. On n’est pas obligés d’avoir les mêmes idées sur le plan national. »

Le collaborateur n’imagine pas que ces informations pourraient influencer le président dans ses choix. Il y voit plutôt une « volonté locale de nuisance ». « La campagne des municipales est lancée. »