Lundi avaient lieu les obsèques d’André Boniface, légende du XV de France et du rugby tricolore. En marge de la mort de l’ancien trois-quarts centre à l’âge de 89 ans, son grand ami, Didier Codorniou, lui a rendu un bel hommage au micro de RMC Sport.
“C’est JO Maso qui m’a appelé et j’ai senti que quelque chose n’allait pas. C’était pour m’annoncer le décès d’André. Je ne l’avais pas vu depuis deux mois et je ne savais pas s’il était fatigué ou non. De suite j’ai pensé à l’incarnation. Pour moi il incarnait par sa grâce le beau jeu, celui qui nous fait vibrer”, a salué l’ancien aux 31 sélections avec les Bleus. “Les émotions et puis l’échange quand on était avec André avec Jo Maso et même quand il y avait les plus anciens. Il était toujours très excessif dans la passion. J’ai été très très ému parce qu’on pense toujours que ces grands, ces très grands, ces légendes ne partiront jamais. Donc ça fait un peu drôle.”
L’ancien joueur de rugby André Boniface (au centre) en octobre 2011
“C’était l’incarnation du French Flair, l’incarnation du beau”
A l’image de plusieurs autres grands noms du rugby français qui ont croisé la route de ‘Boni’ comme coéquipier ou comme adversaire sur les pelouses du championnat ou en sélection, Didier Codorniou l’a érigé au rang de légende de son sport. Au-delà de ses performance, il dégageait quelque chose en plus, une aura forte et puissante.
“C’est un joueur de légende dont le nom résonne dans le coeur des passionnés. Sa renommée dépasse le temps”, a encore estimé Didier Codorniou pour RMC Sport. Avec André Boniface, on ne se demandait jamais quel âge il avait tellement il était vivant et tellement il était près de nous, tellement il était passionné. En terme de pureté, il y a des noms comme ça qui ressortent. Boniface ou Maso, tout de suite on pense à ce qu’ils ont apporté, à ce qu’ils nous ont transmis. Nous ne sommes que des passeurs.”
Et l’ancien joueur de Narbonne de rappeler que si la France est désormais célèbre pour son French Flair, c’est en grande partie grâce à André Boniface.
“En fait il a donné l’esprit et la culture d’oser des choses qu’on ne pouvait pas faire. Parfois, malheureusement on peut moins les faire et André c’était l’incarnation du French Flair, l’incarnation du beau. André c’était la passe, le cadrage débordement, l’allure et l’élégance. Dès qu’on parle d’André Boniface et que l’on voit les rétrospectives depuis quelques jours, il aurait pu être un auteur ou un artiste, un comédien. Il était avant tout le joueur de rugby qu’on voudrait être.”
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