Jake Gyllenhall qui succède à Patrick Swayze campe Dalton, un ancien champion d’arts martiaux et videur de bar, dans le remake «Road House» sur Prime Video. Amazon Content Services/Laura Radford
Dalton, un ancien champion d’arts martiaux, est recruté par la propriétaire d’un bar situé en Floride, au bord de la mer. Son établissement, le Road House, est régulièrement dévasté par des voyous sans doute liés, suppose-t-elle, à Brandt, le fils d’un puissant notable local qui gère les affaires de son père le temps que ce dernier finisse sa peine de prison. Au départ pas intéressé, Dalton s’investit cependant dans son travail de videur, avec des méthodes pas vraiment orthodoxes, mais parfois radicales…
Il fallait un certain culot pour s’attaquer à un remake du « Road House » de 1989, film d’action culte porté à l’époque par le regretté Patrick Swayze, juste après « Dirty Dancing » et avant « Ghost ». À l’écran, c’est Jake Gyllenhaal (« le Secret de Brokeback Mountain », « The Covenant ») qui lui succède dans le rôle de Dalton, expert en combat qui fait cependant tout pour éviter de se battre.
Si cet aspect du personnage a été gardé, la dimension quasi-mystique du premier « Road House » – le héros était féru de zen et de méditation – a été modifiée pour laisser place à un homme qui cherche la sagesse et luttant contre des pulsions suicidaires après un drame qui l’a marqué.
Pour l’incarner, Jake Gyllenhaal a manifestement suivi un programme draconien de musculation, et le réalisateur ne manque jamais une occasion de filmer de près ses tablettes de chocolat. Et il en a bien besoin, car le scénario l’amène à affronter un méchant nommé Knox, interprété par un vrai champion des rings de MMA, l’Irlandais Conor McGregor.
Des séquences de castagne et de l’humour
Ce dernier a récemment défrayé la chronique en livrant sur les réseaux sociaux des commentaires racistes après un fait divers dans son pays, et il n’a pas l’air d’avoir trop à se forcer pour se mettre dans la peau d’un vilain totalement azimuté (à ce titre, ne pas rater la séquence post-générique de fin où il arbore un accoutrement un peu particulier !).
« Road House » comporte donc son lot de séquences de castagne, mais sait aussi faire preuve d’humour, comme dans cette scène où Dalton accompagne àl’hôpital les adversaires qu’il vient de pulvériser, ou avec le personnage de Brandt, doux dingue qui se fait raser au coupe-choux sur son bateau pris en pleine houle…
Une réussite, donc, à apprécier à partir de ce jeudi sur Prime Video, au grand dam du réalisateur du film, Doug Liman, auteur par le passé de « La Mémoire dans la peau » (2002) ou « Edge of tomorrow » (2014). Ce dernier s’est publiquement désolidarisé de la sortie de son propre long-métrage, dont il est pourtant fier. Parmi les raisons qu’il invoque, le studio lui aurait promis qu’il sortirait dans les salles de cinéma, affirme-t-il, et il crie donc à la trahison depuis qu’il a appris que sa diffusion se limiterait au streaming.
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