Salaire : ce jour de l’année est payé double si vous travaillez

Jackpot si vous travaillez le 1er mai

Contrairement à toutes les autres fêtes présentes dans le calendrier français possède une particularité : il s’agit du seul jour férié et chômé de l’année. Cela signifie qu’il est le seul jour où travailler signifie être payé double.

Normalement vous ne devriez pas travailler le 1er mai, puisque ce jour marquant le début du cinquième mois de l’année est le seul férié et chômé de l’année. Il s’agit d’une journée de lutte du mouvement ouvrier mis en place par le mouvement de la IIe Internationale en 1889, comme journée annuelle de grève afin d’obtenir la réduction du temps de travail à une journée de huit heures.

Cela un impact sur votre paye : à partir du moment où vous êtes salariés et peu importe les modalités (à l’heure, au rendement, saisonnier…) vous devez être payés par votre employeur. L’ancienneté n’entre pas non plus en compte dans le versement de cette journée de salaire, nous explique l’Union.

Vous pouvez être payé double si vous travaillez un jour férié

L’article L3133-6  du Code du travail dispose que l’employeur est tenu de verser pour cette journée une rémunération doublée, si le salarié a choisi de travailler pour le 1er mai. La convention collective peut même être encore plus avantageuse et prévoir une triple rémunération.

Par ailleurs, sur la fiche de paye, la mention de la date du 1er mai doit clairement être mentionnée. Elle ne peut, en effet, pas être intégrée à d’autres éléments de salaire, annualisée. Vous ne pouvez pas être sanctionné si vous refusez de travailler ce jour là.

Quid des autres jours fériés ?

Le Code du travail prévoit dans son article L3133-1 la liste des jours fériés permettant de ne pas travailler, et dont les heures chômés ne donnent pas lieu à récupération : le 1er janvier, le lundi de Pâques, les 1er et 8 mai, l’Ascension, le Lundi de Pentecôte, le 14 juillet, l’Assomption, la Toussaint, le 11 novembre et le jour de Noël.

Il convient également de rappeler que selon l’article L3133-3 “le chômage des jours fériés ne peut entraîner aucune perte de salaire pour les salariés totalisant au moins trois mois d’ancienneté dans l’entreprise ou l’établissement”.

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