Placements : comment bien adapter son contrat à ses besoins
Fini, le temps où il suffisait de souscrire un contrat d’assurance-vie, de placer son épargne sur un fonds en euros et de laisser le temps faire, certain d’avoir fait un bon investissement et d’avoir protégé sa famille. Trente ans de baisse des taux d’intérêt, suivie d’une brutale remontée, le retour de l’inflation, la diversification de l’offre impliquent désormais de reconsidérer son allocation d’actifs pour que cette enveloppe fiscale conserve toute sa pertinence. « Avec un montant placé de 1 923 milliards d’euros, l’assurance-vie demeure ? et de loin ? le premier placement des ménages », rappelle Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.
Ses autres atouts, un temps éclipsés, joueraient de nouveau en sa faveur, à savoir la garantie du capital investi, la liquidité ? l’épargne investie peut être retirée à tout moment ?, aucun plafond de versement, contrairement aux produits réglementés (livret A, livret de développement durable et solidaire?), un régime fiscal attractif s’agissant tant de l’impôt sur le revenu ? les gains sont exonérés pour les contrats ouverts il y a plus de huit ans dans la limite de 4 600 euros pour un célibataire et de 9 200 euros pour un couple ? que des droits de succession.
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2023, année record
En 2023, les Français ont retiré 150,8 milliards d’euros de leurs contrats d’assurance-vie. Un chiffre record, en hausse de 14 % par rapport à 2022. Ces retraits s’expliquent par l’augmentation des décès de souscripteurs, qui entraînent la liquidation des contrats, mais aussi par des besoins de liquidités pour améliorer son pouvoir d’achat ou pour emprunter moins lors d’un achat immobilier. Ces rachats ont été faits en majorité sur les fonds en euros (? 27,4 milliards) alors que les unités de compte ont continué à séduire, avec une collecte positive de 30 milliards. Elles représentent 41 % de la collecte et affichent une progression de 8 % par rapport à 2022. « En décembre, note Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne, la collecte nette (souscriptions moins les retraits) a été négative de 900 millions pour la quatrième fois dans l’année. » Sur l’année, elle affiche encore un gain de 2,4 milliards. « C’est la troisième plus faible collecte depuis 1997 », précise Philippe Crevel.
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