Accusé de faire référence à l’assaut du Capitole, Donald Trump a mis en cause « les faux médias et leurs partenaires démocrates »
Former US President and Republican presidential candidate Donald Trump speaks during a Buckeye Values PAC Rally in Vandalia, Ohio, on March 16, 2024. (Photo by KAMIL KRZACZYNSKI / AFP)
campagne – Accusé de faire référence à l’assaut du Capitole, Donald Trump a mis en cause « les faux médias et leurs partenaires démocrates »
Un « bain de sang ». Encore une fois Donald Trump a poussé le curseur de l’excès et de la démesure lors d’un meeting donné ce samedi dans l’Ohio, rapporte Le Figaro. L’ex-président a lancé cette formule pour mettre en garde contre une réélection de Joe Biden à la tête des Etats-Unis. Considérant que l’actuel locataire de la Maison-Blanche ne va faire que détériorer la situation économique.
Le marché automobile menacé
Pour les démocrates, en choisissant cette formule, le candidat républicain a fait une allusion à l’assaut du Capitole en janvier 2021. Ils sont donc montés au créneau, soulignant que Donald Trump en venait à lancer des appels à la violence. Mais cette formule a été lâchée par Trump alors qu’il parlait de la situation économique, notamment du secteur automobile.
Donald Trump a pointé la concurrence déloyale de marques chinoises fabriquant leurs voitures au Mexique pour inonder ensuite le marché américain. C’est ainsi qu’il souhaite « imposer un droit de douane de 100 % sur chaque véhicule qui sortira d’usine », promettant que ces voitures chinoises seraient « invendables ». Une mesure applaudie par l’auditoire. C’est ensuite que l’ex-président a affirmé que s’il n’est pas élu, « ce sera un bain de sang ».
« Il veut un autre 6 janvier »
L’ex-président a été soutenu par Elon Musk. Le patron de X a indiqué sur son réseau social que « les médias mainstream mentent », précisant que Donald Trump avait été victime d’une mauvaise interprétation de ses propos. « Les faux médias et leurs partenaires démocrates dans la destruction de notre nation ont fait semblant d’être choqués par mon utilisation du mot BAIN DE SANG », a également commenté Donal Trump précisant qu’il faisait « simplement référence aux importations autorisées par le tordu Joe Biden, qui tuent l’industrie automobile ».
De son côté, l’équipe de Joe Biden a clairement indiqué : « Il veut un autre 6 janvier. » Une référence à la date de l’attaque du Capitole menée par des partisans de Donald Trump. Et d’ajouter, dans un communiqué : « Mais les Américains vont lui infliger une nouvelle défaite électorale en novembre car ils continuent de rejeter son extrémisme, son goût pour la violence, et sa soif de revanche. » Joe Biden, qui était à un dîner à Washington a lui mis en garde contre « un moment sans précédent dans l’Histoire ».
MondeProcès : Les fins de mois sont difficiles… Donald Trump serait incapable de payer son amende selon ses avocatsMondeEtats-Unis : La star du X Stormy Daniels livre sa version de sa relation sexuelle présumée avec Trump
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux