Après des années de « laisser-faire », la marque ne veut plus que des constructeurs tiers galvaudent ses modèles phares quitte à demander réparation
Auto – Après des années de « laisser-faire », la marque ne veut plus que des constructeurs tiers galvaudent ses modèles phares quitte à demander réparation
On sait que Ferrari est un constructeur particulièrement procédurier, qui n’hésite pas à traîner en justice quiconque utilise sans autorisation son nom ou ses designs emblématiques. Si une réplique ou même une transformation de modèle existant leur déplaît, c’est directement le procès. En l’espace de quelques jours, la sphère automobile a eu vent de deux procédures lancées par un constructeur qui semblait plutôt serein quant à l’utilisation de ses propriétés intellectuelles : Porsche. La marque poursuit actuellement un spécialiste en voitures classiques d’Aix-La-Chapelle, car il a vendu pour quelques millions des répliques de Porsche (notamment de compétition), en les faisant passer pour de vraies. Mais l’autre affaire est plus intéressante.
La Singer DLS, celle qui a fait dire « Stop » à Porsche – Singer
Singer
On a en effet appris qu’un litige avait opposé Porsche à Singer, l’entreprise américaine qui habille des 911 récentes avec une robe rétro (parfois reconstituée en carbone), et crée des pièces uniques selon les demandes détaillées des clients. Ces « rétro-mod » sont d’une telle qualité qu’elles valent à Singer une réputation très enviable auprès des (très riches) amoureux de Porsche, et que la marque avait fini par conclure un « pacte » avec Singer pour que ce dernier puisse continuer à utiliser le nom Porsche, la typographie de la marque, le nom 911 et bien sûr le style inimitable du modèle. Ça a failli déraper quand Singer a présenté la DLS. Selon Porsche, cette voiture ne respectait pas l’accord, selon lequel une Singer devait utiliser un maximum d’éléments Porsche authentiques pour s’appeler Porsche. Et si une voiture devait beaucoup s’écarter de cette règle, ce serait toléré pour un modèle unique, réalisé à la demande d’un client. Or la DLS devait être produite à un nombre limité d’exemplaires.
Singer 911 Turbo Study – Singer
Finalement, les deux parties ont trouvé un accord à l’amiable – dont la teneur est évidemment secrète – et la procédure judiciaire a été éteinte. Mais une chose est claire désormais : plus question de faire ce qu’on veut avec Porsche, la 911, et les designs caractéristiques. Un message pour les quelques autres entreprises de par le monde qui proposent « leur vision » de la légendaire sportive.
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