Exclu. “J’ai été hospitalisée” : Caroline Vigneaux se livre en toute sincérité sur le deuil de son père
En pleine tournée pour son spectacle In Vigneaux veritas, Caroline Vigneaux a répondu aux questions de Télé-Loisirs. Elle a notamment évoqué avec pudeur le deuil de son père.
Cinq ans après son dernier spectacle (Caroline Vigneaux croque la pomme), l’ancienne avocate sillonne les routes de France avec In Vigneaux veritas en cette année 2024. Après un long passage à Paris, elle passe prochainement par Roubaix, Meaux, Bezons, Poitiers, Bastia… Dans ce quatrième one-woman show, elle évoque à la fois des vérités légères de la vie quotidienne, et d’autres très personnelles et même intimes. Elle parvient d’abord à faire rire autant que faire se peut sur les deux agressions sexuelles et le viol dont elle a été victime. Elle revient également avec émotion et humour sur une événement soudain qui l’a durablement marquée : la mort de son père en 2019.
“Mon père est décédé avant son père”, explique Caroline Vigneaux
À l’évocation de cet événement traumatique, la douleur est logiquement encore palpable pour Caroline Vigneaux : “La mort de papa était tellement difficile pour moi que mon corps a très mal réagi. J’ai même été hospitalisée. Ça été très violent. Je ne pouvais pas et ne voulais pas en parler. Je suis passée par plusieurs phases : la sidération, le détracage corporel, la colère. Je ne comprenais pas pourquoi mon père et pas d’autres. Même dans ma famille, ce qui était assez affreux. Mon père est décédé avant son père. J’avais encore mon grand-père, ce qui était très difficile. Même si évidemment je ne voulais pas qu’il décède. Mais je trouvais ça illogique, anormal. C’était très dur”, précise l’humoriste.
Cette idée qui aide Caroline Vigneaux à vivre avec la perte de son père
Petit à petit, Caroline Vigneaux a appris à vivre avec la perte de cet être cher : “Puis l’apaisement est venu”. Elle use d’ailleurs un remède bien à elle : “Il y a cette idée que j’ai trouvée de l’omniprésence, comme je le dis dans le spectacle. Je parle à papa tous les jours, et ça me fait du bien. Dès que je suis à Edouard à VII (la salle parisienne où elle jouait son spectacle, ndlr), je me dis qu’il aurait aimé voir ça. Il aurait aussi été fier que je sois maîtresse de cérémonie aux Molières. J’en parle parce que je pense que si je suis passée par toutes ces phases, je ne suis pas la seule. Il n’y a pas une personne décédée qui serait heureuse de savoir ses enfants malheureux. L’idée est de dire : on va en rire pour montrer que c’est possible même si le deuil est une étape très violente”. Une étape par laquelle tout le monde passe en effet.
À lire aussi “Il est mort avant” : Caroline Vigneaux confie son grand regret concernant son père dans Un dimanche à la campagne
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