Pour sa part, le nombre de ménages d’accueil s’élevait lui à 25.600, soit 2,35 enfants accueillis par ménage en moyenne.
Une enfant tenant la main à ses parents.
Selon une étude de la Drees (Direction des études et des statistiques des ministères sociaux) publiée ce jeudi 28 mars 2024, plus de 60.000 enfants vivaient en famille d’accueil en 2019 en France métropolitaine.
Ces jeunes y sont accueillis pour leur grande majorité au titre de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), mais également au titre de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ou dans le cadre d’une prise en charge thérapeutique ou médico-sociale.
Au total, ils étaient 60.100 en 2019 tandis que le nombre de ménages d’accueil s’élevait lui à 25.600, soit 2,35 enfants accueillis par ménage en moyenne, précise l’étude de la Drees.
53% de garçons
Dans le détail, les enfants ou jeunes adultes de moins de 21 ans vivant en famille d’accueil ont 10,3 ans en moyenne – ils sont près d’un tiers à appartenir au groupe d’âge des 11-15 ans.
“La sous-représentation des 18-20 ans peut s’expliquer par le fait que, jusqu’en 2022, les départements n’étaient pas tenus de proposer un accompagnement, ni aux jeunes majeurs concernés par une mesure de protection de l’enfance pendant leur minorité, ni à l’ensemble des jeunes majeurs en difficulté sociale et familiale”, souligne la Drees. Les garçons constituent, eux, 53 % de ces jeunes.
Quant aux ménages d’accueil, il s’agit majoritairement des couples, avec enfant(s) (53%) ou sans enfant (32%), et qui vivent dans des maisons.
“Trajectoires scolaires moins linéaires”
Les Hauts-de-France concentrent à eux-seuls plus d’un sixième (10.400) des enfants vivant en famille d’accueil. Viennent ensuite la Nouvelle-Aquitaine (6.400) et l’Occitanie (6.000). À l’inverse, les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (2.700) et Centre-Val de Loire (3.000) sont celles qui en comptent le moins.
Concernant le niveau de diplômes et d’études, seuls 29 % des jeunes vivant en famille d’accueil et âgés de 18 ans (donc en âge d’être reçus au baccalauréat) ont un diplôme équivalent ou supérieur au bac, contre 60 % des jeunes de l’ensemble de la population du même âge, relève l’étude.
Parmi les jeunes confiés non bacheliers, 26% détiennent un CAP ou un BEP, contre 15% dans la population générale.
“Ces écarts reflètent les trajectoires scolaires moins linéaires des enfants vivant en famille d’accueil, et peut-être leur ‘choix’ de suivre des formations courtes et professionnalisantes dans la perspective d’obtenir une indépendance financière plus rapide”, selon la Drees.
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