Pluralisme dans les médias : Yann Barthès sera auditionné par la commission d’enquête sur la TNT
Le RN contre-attaque et obtient une victoire face à Quotidien, qui refuse d’inviter ses élus sur son plateau.
Après les auditions de plusieurs figures du groupe Canal +, qui possède les chaînes CNews et C8, la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre va auditionner l’animateur de TMC, Yann Barthès. Cette décision a été annoncée jeudi par le président de la commission, le député Renaissance Quentin Bataillon. Ce dernier a justifié ce témoignage au nom du « pluralisme », de « la compréhension de ses règles et à son respect ».
Jeudi 21 mars, le groupe des députés RN avait publié un communiqué réclamant l’audition de l’animateur de l’émission Quotidien. Dans cette missive relayée par le porte-parole des députés RN, Thomas Ménagé, sur X, les élus accusent Yann Barthès et le journaliste Julien Bellver ne pas « honor(er) cette pluralité » et de « s’accord(er) l’aisance de le revendiquer ».
Tensions de longues dates entre le RN et « Quotidien »
Les élus RN ont également fustigé à cette occasion les propos de l’ancien ministre Olivier Véran, invité de Quotidiens le 7 mars dernier. « Je voudrais saluer votre rigueur à Quotidien car je suis ici dans une émission qui est sans doute la dernière à refuser de recevoir le Rassemblement national », ont rapporté les parlementaires du RN, citant Olivier Véran.
Entre le journaliste et le RN, les relations s’avèrent tendues depuis plusieurs années : avant l’élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen avait assumé ne pas convier les journalistes de l’émission animée par Yann Barthès, évoquant « une émission de divertissement ». Une phrase dénoncée, à l’époque, par le chef de file des députés LREM à l’Assemblée Christophe Castaner, accusant le RN de cultiver « un mépris total de la liberté d’expression ».
Plusieurs figures du groupe Canal + ont récemment été auditionnées devant la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des fréquences TNT. En février dernier, le Conseil d’État avait sommé le gendarme de l’audiovisuel public (Arcom) de contrôler davantage la chaîne et en particulier de réexaminer les obligations du média « en matière de pluralisme et d’indépendance de l’information ». De nombreuses personnalités politiques et médiatiques s’étaient insurgées contre cette décision, dénonçant une dérive liberticide sous prétexte de pluralisme.
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