78 migrants ont été secourus au large du Pas-de-Calais, dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mars, alors qu’ils tentaient la traversée de la Manche.
Près de 30.000 migrants ont rejoint illégalement les côtes anglaises en 2023 en traversant la Manche
Plusieurs opérations de sauvetage ont été menées dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mars, au large du Pas-de-Calais. 78 migrants ont été secourus en mer, alors qu’ils tentaient la traversée de la Manche, indique la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Après le signalement de trois embarcations en difficulté, des opérations d’assistance ont été coordonnées.
Plusieurs embarcations
La première a été réalisée au large de Grand-Fort-Philippe (Nord), afin de “vérifier l’état d’une embarcation”, indique la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Cette dernière précise que l’équipage a constaté que l’embarcation était “dégonflée et en panne moteur” et a récupéré 20 migrants à son bord.
Ils ont été pris en charge pas les secours et la police aux frontières au port de Dunkerque.
Dans la matinée de ce dimanche 3 mars, une nouvelle embarcation en difficulté a été repérée au large de la point du Hourdel.
“Une fois sur zone le BSAM Seine tente de se rapprocher de l’embarcation, mais la marée descendante et la hauteur des fonds ne permettent pas la manœuvre de rapprochement”, mentionne la préfecture.
L’embarcation s’échoue alors sur un banc de sable, ses 11 passagers tentent alors de regagner la plage à pied. Pris en charge par les secours, ils ont été déposés au poste de secours du Hourdel.
Quelques heures plus tard, une troisième embarcation en difficulté est signalée, au large de Cayeux (Somme). 47 personnes sont secourues par l’équipage de la Seine, puis déposées au port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), où ils ont été pris en charge par les services de secours terrestres.
Le préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord “met en garde toute personne qui envisage de traverser la Manche sur les risques encourus”.
Il indique que le secteur est “une des zones les plus fréquentées au monde, avec plus de 600 navires de commerce qui y transitent par jour et les conditions météorologiques y sont souvent difficiles (120 jours de vent supérieur ou égal à force 7 en moyenne annuelle par exemple)”.
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