Ugo Humbert après sa victoire sur Hubert Hurkacz : « Costaud dans la tête »

Ugo Humbert a dominé Hubert Hurkacz en demi-finales de l’Open 13. (N. Luttiau/L’Équipe)

Ugo Humbert savourait sa très belle victoire face à Hubert Hurkacz, en deux sets, à la fois tactique et mentale. Le Français jouera la finale de l’Open 13, dimanche.

«Â Que ressentez-vous après cette victoire ?

Je suis très content car j’ai appris de mes deux dernières défaites contre lui. Il y a deux choses que j’ai changées. D’abord, j’ai accepté que je n’allais parfois pas toucher sa balle sur son service. En Australie, ça m’avait beaucoup frustré. Du coup je ramenais ça sur mon service d’après, je n’étais pas dedans. C’est pour ça que j’ai été bon sur mes engagements aujourd’hui (samedi), j’ai été assez relâché, j’ai servi de bonnes zones. Et l’autre chose, c’était d’aller plus vers l’avant, enchaîner mes frappes, le pousser à faire des passings. À Melbourne, je frappais bien du fond, mais il restait sur sa ligne et il me remettait la balle tranquillement. Là, j’ai mis plus la pression et j’ai bien volleyé.

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Vous avez aussi été très réaliste…

Il a eu des occasions pour revenir à 5-5 au premier set et débreaker dans le deuxième. Je suis resté costaud dans la tête. J’ai très bien fini sur le dernier jeu. Je suis content. C’est une super victoire contre le vainqueur de l’année dernière. Et puis c’est sympa de gagner comme ça à Marseille. J’ai de bons souvenirs. J’ai l’impression que c’est ici que tout a commencé avec ma première demie (en 2019). J’ai vécu plein de nouvelles choses. Inscrire mon nom ici, ça me tient à coeur.

Vous ne perdez jamais en finale…

Mentalement, j’arrive à me mettre dans de bonnes dispositions. Je me dis toujours qu’une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne. Je me suis relâché au fil du tournoi, je me suis encore prouvé ça.

Et vous avez de bonnes statistiques face aux membres du top 10 (10 victoires, douze défaites)…

Depuis que je suis arrivé sur le circuit, c’est quelque chose qui ne m’a jamais fait peur. C’est excitant. Battre les meilleurs au monde, j’adore ça. Je ne fais pas du tout de complexe. Au début, c’était tout feu tout flamme dans la façon dont je jouais. Là, je joue solide. Je sais que contre eux il faut arriver à faire des coups plus exceptionnels. C’est ce que j’ai pu faire quand j’ai breaké. Trop content.

Victoire à Metz, finale à Marseille, l’indoor vous convient bien…

Ce sont des conditions que j’adore, oui. J’ai appris là-dessus, sur moquette ! »

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