Benjamin Bourigeaud sera-t-il sur la pelouse du Parc des Princes ce dimanche ?
Héros de la soirée de jeudi contre l’AC Milan, avec un triplé historique à la clé, Benjamin Bourigeaud a laissé beaucoup d’énergie dans ce match, et il a dû dans la foulée gérer un coup dur extra-sportif, avec le cambriolage de son domicile. Sa présence au coup d’envoi du match de Ligue 1 face au Paris SG, dimanche 25 février (17 h 05) au Parc des Princes, n’est pas assurée.
La pelouse du Parc des Princes l’a déjà vu briller, même marquer lors du succès 2-0 de 2018. Mais trois jours après son triplé mémorable face à l’AC Milan, Benjamin Bourigeaud sera-t-il en mesure de surfer sur la vague et débuter le choc face au PSG ? « Sincèrement, je ne sais pas encore », a répondu ce samedi en conférence de presse Julien Stéphan, la mine un peu soucieuse.
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L’ex capitaine avait fini lessivé la partie très intense de jeudi soir, physiquement comme mentalement. « Forcément, on a laissé beaucoup d’énergie et d’influx contre Milan, mais on va se donner le maximum de chances pour bien récupérer et être prêt pour Paris », disait-il à chaud.
Bourigeaud ne savait pas encore quel gros coup dur extra-sportif il allait devoir encaisser en repartant du Roazhon Park, avec le cambriolage de son appartement durant la rencontre.
Stéphan : « On réfléchit, ce n’est pas anodin… »
À l’arrivée, un cocktail d’émotions extrêmes, de natures très différentes, à devoir digérer en très peu de temps, qui laisse forcément interrogatif sur la capacité du joueur à pouvoir être d’attaque d’entrée dimanche. « Je ne commenterai pas ce qui s’est passé, car c’est de l’ordre du privé, dit Stéphan. Mais on doit réfléchir, ce n’est pas anodin. Il y avait une réflexion par rapport déjà à cette débauche d’énergie jeudi, il y en a une supplémentaire… »
Le cas Bourigeaud est le plus sensible à gérer pour le coach rennais, qui va encore échanger avec l’ex capitaine ce samedi, dans le train vers Paris ou à l’hôtel ce samedi soir. Le joueur lui-même devrait avoir le dernier mot : c’est lui qui donnera son ressenti et dictera la conduite de Stéphan.
Evidemment, pouvoir compter sur Bourigeaud enlèverait une épine dans le pied de Stéphan, déjà privé au milieu de Le Fée, Rieder (blessés) et Matusiwa (suspendu).
Le coach du SRFC aurait besoin prioritairement de son numéro 14 dans le cœur du jeu, dans un milieu à deux, ou à trois comme contre Milan : au-delà de son triplé, Bourigeaud avait rayonné par sa justesse globale et son volume de jeu, en tant que relayeur droit. Mais c’était un autre match, avec une approche différente de celle de Paris, et un tout autre contexte.
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