Paris 2024 : des aménagements pour la rentrée scolaire étudiés pour environ 70 établissements d’Ile-de-France

Si la rentrée des classes aura bien lieu le 2 septembre, « un travail d’analyse au cas par cas » sera mené pour une poignée d’établissements franciliens, a annoncé Amélie Oudéa-Castéra, dans un entretien au « Monde ».

Rentrée à l’école élémentaire Pergaud à Mulhouse (Haut-Rhin), dans l’est de la France, le 4 septembre 2023.

C’est l’une des questions récurrentes pour nombre de Franciliennes et de Franciliens : la rentrée des classes se fera-t-elle à la date prévue, le 2 septembre, compte tenu des Jeux paralympiques (du 28 août au 8 septembre), synonymes de mise en place de périmètres de sécurité et de restrictions des déplacements ? « Nous avons confirmé la rentrée le 2 septembre pour l’ensemble des 10 680 établissements, déclare la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra. Et pour la très grande majorité d’entre eux, il n’y aura pas d’ajustements. »

Elle précise toutefois qu’« un travail d’analyse au cas par cas » est mené pour « à peu près soixante-dix établissements » pour lesquels « il peut y avoir un impact léger, modéré ou plus important, parce qu’ils se situent dans ou à proximité immédiate des périmètres » de sécurité.

«Ã‚ Le préfet de police de Paris [Laurent Nunez] a desserré la contrainte », rappelle Mme Oudéa-Castéra, citant les autorisations « pour les professeurs à entrer dans les zones rouges [circulation des véhicules interdite, sauf dérogation] dès lors qu’ils ont un stationnement dans leur établissement, et pour les parents d’enfants en situation de handicap à circuler dans l’ensemble des périmètres ».

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L’analyse pour chacun des soixante-dix établissements devrait aboutir « à la fin du mois d’avril », poursuit la ministre, ajoutant qu’une communication sera faite « en temps utile aux parents d’élèves, au conseil d’établissement pour que chacun puisse anticiper ». S’il y aura « une faculté d’aménagements à la main des rectorats, jour après jour », ce sera « seulement si besoin et de manière proportionnée, comme le prévoient les textes », relève Mme Oudéa-Castéra, insistant sur le fait qu’« il n’y aura pas de rentrée décalée ».

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