Le photographe, condamné dans le cadre de l’affaire Bettencourt retracée dans une série documentaire Netflix, compte poursuivre la plateforme en justice.
Le photographe François-Marie Banier, ici le 10 mai 2016, a vu l’avocat général confirmer sa peine de prison en appel, comme celle de son compagnon Martin d’Orgeval
François-Marie Banier a des comptes à régler avec Netflix. Le photographe a l’intention de poursuivre le géant du streaming en justice pour son traitement de l’affaire Bettencourt dans la série documentaire L’affaire Bettencourt: scandale chez la femme la plus riche du monde.
“J’ai vu (la série) et je suis très content de l’avoir vue”, a-t-il déclaré ce mardi au micro de France Inter. “Je vais leur coller deux procès, et en plus un autre pour contrefaçon.”
François-Marie Banier été condamné en 2016 à quatre ans de prison avec sursis et 375.000 euros d’amende pour “abus de faiblesse” sur Liliane Bettencourt, dans le cadre de l’affaire du même nom. Dans ce jugement, la cour d’appel de Bordeaux avait infirmé la décision de première instance qui condamnait le photographe à verser 158 millions d’euros de dommages et intérêts à l’héritière de l’Oréal, femme la plus riche du monde dont la fortune était estimée à 40 milliards de dollars, morte en 2017 à l’âge de 94 ans.
“Je n’ai pas eu à payer un franc”
Tout avait commencé en 2007 lorsque Françoise Bettencourt-Meyers, la fille de Liliane Bettencourt, avait déposé plainte contre François-Marie Banier, soupçonné d’avoir indûment reçu des centaines de millions d’euros de dons de la milliardaire, dont il était un ami proche. C’est cette affaire que raconte la série Netflix, réalisée par Baptiste Etchegaray et Maxime Bonnet et sortie le 8 novembre dernier. Elle s’appuie notamment sur des enregistrements du majordome de Liliane Bettencourt, qui mettaient par ailleurs en cause Eric Woerth et Nicolas Sarkozy.
“Ni l’un ni l’autre (lui-même et Françoise Bettencourt-Meyers, NDLR) n’a remporté quoi que ce soit”, a déclaré François-Marie Banier sur France Inter. “Moi je n’ai pas eu à payer un franc, et je ne crois pas que de l’autre côté il y ait eu beaucoup de bénéfices de cette affaire.”
Il revient également sur le témoignage d’Arielle Dombasle, qui déclare dans le documentaire qu’il est capable de “séduire qui il veut”, avec un “côté assez diabolique”:
“Ce qui est très drôle, c’est que je n’ai pas vu Arielle Dombasle depuis 40 ans, alors c’est assez amusant. C’est très gentil, ce qu’elle dit, mais c’est totalement faux.”
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