Cet homme, un Bosniaque, a été condamné ce mardi 19 mars à 13 ans de réclusion pour actes de torture ou de barbarie par la cour criminelle du Haut-Rhin, à Colmar.
Photo d’illustration
En 2020, un Bosniaque, avait versé une casserole d’huile bouillante sur la tête de sa femme, lui occasionnant de très graves brûlures. Cet homme a ainsi été condamné ce mardi 19 mars à 13 ans de réclusion pour actes de torture ou de barbarie par la cour criminelle du Haut-Rhin, à Colmar.
L’homme de 45 ans était jugé depuis lundi pour des faits survenus le 21 juillet 2020 dans l’appartement mulhousien de ce couple de Bosniaques. L’épouse accusait son désormais ex-mari de lui avoir versé une casserole d’huile bouillante sur la tête. Elle avait dû être héliportée en urgence au centre des grands brûlés de Metz où elle était restée 25 jours avec des greffes de peau et des pansements réalisés sous anesthésie pour éviter une trop grande douleur.
À la barre, elle a expliqué que la veille du drame, elle avait demandé à son compagnon de partir le lendemain matin.
Une technique “moyenâgeuse”
Pour l’avocate générale Carine Greff, l’homme a voulu punir son épouse de cet affront, utilisant une technique “moyenâgeuse”: “Il a voulu tuer la femme, non la mère, en lui enlevant son pouvoir de séduction”. Pour cela, elle avait requis 15 ans de réclusion sur les 20 encourus.
Mais l’accusé contestait sa culpabilité depuis le premier jour. Selon lui, il s’agissait d’un accident domestique: son épouse avait mis de l’huile à chauffer sur un réchaud posé sur la table de la cuisine. Elle aurait fait tomber sa cigarette et en se relevant, aurait heurté le manche de la casserole avec son chignon.
Cependant, le ministère public a relevé plusieurs éléments qui battent en brèche cette position: aucune trace d’huile sur la table, des “coulures strictement verticales” dans le dos de la victime, ou des traces de brûlure sur le mari uniquement au niveau des phalanges de sa main droite.
Après avoir plaidé l’acquittement, Me Serge Monheit, avocat de l’accusé, a posé la question de la qualification des faits : actes de torture et de barbarie. “Le législateur écrit qu’il s’agit de soumettre quelqu’un à des tortures ou des actes de barbarie. Ce n’est pas le cas ici”.
La peine a été assortie d’une interdiction définitive du territoire et d’un retrait de l’autorité parentale. La partie civile a obtenu 20.000 euros de provision pour son préjudice en attendant une expertise médicale pour son évaluation.
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