Cette photo d’archive prise le 28 août 2013 montre Patrick Cohen, alors journaliste à la radio “France Inter”, prononçant un discours lors d’une conférence de presse pour la nouvelle saison de Radio France, à la Maison de la Radio à Paris.
Saisie après la polémique suscitée par un éditorial de Patrick Cohen dans « C à vous » (France 5) le 27 novembre 2023, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a rendu son avis mardi 16 avril 2024. Elle juge que le journaliste a manqué au cahier des charges de la société France Télévisions, rapportent « Le Figaro » et le « Huffington Post ».
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a tranché. Les propos tenus par Patrick Cohen dans l’émission C à Vous (France 5) le 27 novembre dernier ne « satisfaisaient pas aux exigences de mesure, de rigueur et d’honnêteté », rapporte Le Figaro .
Des propos « dénués de précautions oratoires »
Ce jour-là, le journaliste était revenu sur la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans tué à Crépol (Drôme) quelques jours plus tôt. Une chronique dans laquelle Patrick Cohen avait voulu écarter la thèse d’un meurtre raciste, ce qui avait créé la polémique.
Mardi 16 avril, l’Arcom a « considéré que certains propos, dénués de précautions oratoires et énoncés sur un mode déclaratif, ne satisfaisaient pas aux exigences de mesure, de rigueur et d’honnêteté ». Après avoir discuté de cette affaire le 14 février dernier, les membres de l’Arcom sont arrivés à cette conclusion en s’appuyant « sur l’article 35 du cahier des charges de la société France Télévisions », précise le Huffington Post .
«Ã‚ S’amuser et draguer des filles »
Dans sa chronique intitulée Crépol, la mécanique de la haine et du mensonge, Patrick Cohen était revenu sur le déroulé de la soirée.
Lire aussi : « C à vous ». Patrick Cohen contraint de quitter le plateau de l’émission
Il racontait comment « une dizaine de jeunes se mêlent aux 400 participants » pour « s’amuser et draguer des filles ». Il était également revenu sur l’élément qui a mené au drame, la chanson « Tchikita du rappeur Jul ». Le problème, c’est que le récit de cette soirée n’avait pas encore été complètement établi par les enquêteurs. Patrick Cohen avait alors été accusé, principalement par l’extrême droite, de ne pas prendre suffisamment de distance en s’appuyant sur la version des assaillants et sans évoquer la présence de couteaux.
Si elle reconnaît que les commentaires du journaliste se sont inscrits « dans le cadre d’un éditorial épousant le parti pris engagé et assumé, bénéficiant ainsi d’une liberté d’expression accrue », l’Arcom estime que France 5 aurait dû « faire preuve d’une vigilance accrue » au regard du « cahier des charges de France Télévisions ». La députée RN Laure Lavalette, qui avait saisi en novembre l’Arcom, estime que cette décision « atteste du bien-fondé de (ses) griefs. »
Pour en savoir plus : lire les articles du Figaro et du Huffington Post .
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