Agnès Pannier-Runacher se pose en défenseuse du CETA. Une semaine après l’opposition du Sénat à la ratification du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, la ministre déléguée à l’Agriculture a dénoncé “une attitude démagogue” de la chambre haute du Parlement. “Tous les experts s’accordent à dire que c’est un très bon accord qui est bénéfique pour l’industrie, a-t-elle insisté sur le plateau de Good Morning Business. De plus, on sait ce qu’est cet accord puisqu’il est appliqué depuis 7 ans donc ce n’est pas comme si on sautait dans l’inconnu.”
Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
“On a un retour d’expérience dont on voit qu’il bénéficie à notre agriculture, y compris sur la filière viande. Nous allons retravailler l’étude d’impact pour montrer aux députés que c’est un bon accord.”
La membre du gouvernement s’est notamment étonnée de constater que “ce sont les négociateurs de l’accord qui votent contre aujourd’hui”: “Il a démarré sous Nicolas Sarkozy et les LR votent contre aujourd’hui. Il a ensuite été validé par François Hollande, le PS vote contre aujourd’hui.”
Revoir le traité du Mercosur
Agnès Pannier-Runacher s’est également exprimée sur un autre traité de libre-échange, celui du Mercosur entre l’Union européenne et l’Amérique latine, espérant que la prochaine Commission européenne “sera en situation de rouvrir ce dossier et d’avoir un bon accord.” “Nous avons besoin du libre-échange et l’agriculture en premier lieu, a-t-elle souligné. L’agriculture exporte deux tiers des calories qui sont produites en France.”
“S’il n’y a pas de libre-échange et de commerce, la viticulture ne trouve pas de débouchés aujourd’hui et s’effondrerait et c’est vrai pour les céréales et d’autres productions.”
Pour la ministre déléguée auprès de Marc Fesneau, “l’enjeu est d’avoir des accords équilibrés […] qui prennent en compte l’effondrement de la biodiversité, le dérèglement climatique et qui mettent en place des clauses environnementales réciproques.” “Vous voulez importer en Europe? Il faut vous ajuster aux exigences environnementales de l’Europe et nous exporterons nous-mêmes des marchandises à haute valeur environnementale, a-t-elle ajouté. C’est pour ça que le Mercosur, qui est un accord qui date de 20 ans, n’est pas adapté à la situation actuelle.”
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux