L’association 40 millions d’automobilistes réclame un litre à la pompe à 1,50 euro.
L’association 40 millions d’automobilistes interpelle le gouvernement et lance une pétition pour faire baisser le litre d’essence à 1,50 euro, «seul tarif limite acceptable».
Un litre d’essence ou de gazole qui frôle les deux euros. La situation n’est plus acceptable et plus «tenable». C’est ce que dénonce l’association 40 millions d’automobilistes qui vient de lancer une pétition sur son site internet, relaie Le Parisien, jeudi 11 avril. Car aujourd’hui, la situation est telle que le litre de SP95 – E10 est affiché à 1,89 euro le litre, soit 13 centimes de plus qu’il y a trois mois. Il a même gagné 32 centimes en un an ! Quant au gazole, qui avait fortement baissé au cours du dernier mois, il est remonté à 1,79 euro, selon les données du ministère de la Transition écologique.
Dans sa pétition, l’association de défense des automobilistes réclame une «réforme de la fiscalité sur les carburants routiers» afin de «modérer les tarifs affichés à la pompe». 40 millions d’automobilistes demande surtout que le prix du litre «ne dépasse pas 1,50 euro». En s’appuyant sur les chiffres de l’Insee, elle rappelle que pour les Français, les moyens de transport sont le premier poste de dépense des ménages français (16,4 %), devant le logement et l’alimentation. «Ces prix records sont devenus le symbole de la cherté du coût de la vie», peut-on lire sur la pétition.
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Surcoût de 200 euros par an
Selon les calculs de 40 millions d’automobilistes, ces prix en hausse à la pompe depuis un an représentent même «un surcoût de 200 euros par an», soit 13,3% de plus pour les automobilistes. «L’État doit agir de toute urgence pour réformer la fiscalité sur les carburants, afin de modérer leur prix et préserver la mobilité et le pouvoir d’achat des ménages français», alerte l’association. Comme le rappelle Le Parisien, en 2018, une des figures du mouvement des Gilets jaunes, Priscillia Ludosky, avait lancé une pétition similaire. Elle avait alors récolté plus d’un million de signatures. Début mars, Bercy avait assuré auprès de Capital que malgré les hausses des prix des carburants, la mise en place de l’indemnité carburant pour les travailleurs «[n’était] pas à l’ordre du jour».
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