Depuis les attaques du 7 octobre, les républicains accusent plusieurs dirigeants de prestigieuses universités américaines de ne pas faire assez pour lutter contre l’antisémitisme.
Nemat Shafik, présidente de l’université de Columbia, le 17 avril 2024 au Congrès américain.
La présidente de l’Université Columbia à New York a défendu mercredi devant des parlementaires la lutte contre l’antisémitisme sur son campus, secoué comme beaucoup d’autres aux Etats-Unis par la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.
Depuis le début de ce conflit le 7 octobre, les républicains ont accusé les dirigeants de prestigieuses universités américaines de ne pas faire assez pour lutter contre l’antisémitisme, dans la foulée de manifestations d’étudiants pro-palestiniens.
Cette vive polémique avait conduit à la démission de la présidente de l’université de Pennsylvanie Elizabeth Magill en décembre et de son homologue d’Harvard Claudine Gay en janvier, à la suite notamment d’une houleuse audition au Congrès.
“L’antisémitisme n’a rien à faire sur notre campus”
Les parlementaires républicains ont renouvelé mercredi l’exercice avec les dirigeants de Columbia, université de renom installée à Manhattan et théâtre à l’automne de manifestations, sanctions et pétitions autour de la guerre à Gaza, frappée par une catastrophe humanitaire d’ampleur.
Columbia est “un berceau pour l’antisémitisme et la haine”, a attaqué mercredi l’élue républicaine Virginia Foxx, présidente de la commission sur l’Education, à l’origine de l’audition parlementaire. “L’antisémitisme ne doit trouver aucun refuge dans les universités américaines”, a-t-elle ajouté.
“L’antisémitisme n’a rien à faire sur notre campus, et je suis engagée personnellement à faire tout mon possible pour y faire face”, a répondu Nemat Shafik, la présidente de l’université.
“Columbia s’efforce d’être un espace sans haine ni discrimination dans toutes leurs formes, et nous condamnons un antisémitisme devenu aujourd’hui omniprésent”, a-t-elle ajouté.
Débats dans plusieurs autres universités américaines
Quelque 15 sur 37.000 ont été suspendus et plusieurs professeurs sont visés par des procédures disciplinaires, a-t-elle précisé, des “tout petits chiffres” selon elle.
Les débats qui agitent le monde universitaire américain ne sont pas retombés: lundi, le discours public d’une étudiante pro-palestinienne a été annulé par l’université de Californie du Sud (USC), qui a évoqué des raisons de “sécurité”.
Les accusations d’antisémitisme des républicains ont pris de l’ampleur dans un contexte de campagne présidentielle tendue: Joe Biden est pris en tenaille entre son soutien “inébranlable” à Israël et le soutien à la cause palestinienne d’une partie de l’électorat démocrate.
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