Les regrets de Kevin Vauquelin, deuxième de la Flèche Wallonne

Kevin Vauquelin, deuxième de la Flèche Wallonne. (B. Papon/L’Équipe)

Le jeune espoir d’Arkéa-B & B Hotels n’est pas passé loin de la victoire. Sa deuxième place lui laisse de gros regrets.

Secrètement, Kevin Vauquelin s’était fait à l’idée mercredi durant le final que la victoire était à sa portée. Solide dans la tête, costaud dans les jambes malgré les conditions climatiques compliquées, le jeune Normand de 22 ans avait presque réussi le plus dur au pied du mur de Huy, en se convaincant que rien ne pouvait plus l’arrêter.

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Déjà présent dans la principale échappée dans la dernière partie de la course, il avait sagement attendu son heure. « Je savais qu’elle (l’échappée) était vouée à l’échec mais c’était mieux d’être à l’avant, expliqua-t-il, j’avais senti que j’avais les jambes pour en faire plus. J’attendais donc le bon moment. » Mais l’attaque de Stephen Williams à 250 mètres de l’arrivée a brouillé son plan. « J’avais les doigts tellement gelés que je n’ai pas pu changer de vitesse comme je le voulais. J’ai cafouillé mais aussi parce que j’ai trop attendu pour lancer mon dernier effort. » Il avait pourtant gardé le sourire après le protocole, préférant garder en tête l’essentiel de cette journée, la deuxième place (si rare pour un Français) sur le podium de la Flèche Wallonne.

«Â Ce sont des résultats sur des épreuves World Tour qui font du bien, confirma-t-il, et c’est aussi le but que je me suis fixé cette saison. J’ai pris de la caisse, je me sens plus à l’aise à ce niveau, je commence donc à me découvrir. C’est bien d’être là mais je sais que j’aurais pu faire encore mieux. »

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Après la deuxième place de Luca Mozzato au Tour des Flandres, l’équipe Arkéa-B & B Hotels continue à s’installer sur des épreuves qui leur semblaient inaccessibles jusque-là. « La place de Luca au Ronde nous a fait comprendre que tout était possible, expliquait encore le Normand mercredi après-midi. Nous-mêmes ne savions pas qu’il était capable d’une telle performance, du coup ça nous pousse tous vers le haut. »