AMSTERDAM (Reuters) – Le gouvernement néerlandais a annoncé jeudi qu’il dépenserait 2,5 milliards d’euros pour développer la ville d’Eindhoven et sa banlieue, afin de s’assurer qu’ASML ne délocalise pas ses activités en dehors des Pays-Bas. La ministre des Affaires économiques, Micky Adriaansens, a confirmé ce chiffre à la presse dans le cadre d’un plan plus vaste visant à retenir ASML, la plus
Le logo d’ASML est visible au siège social de Veldhoven, Pays-Bas. /Photo prise le 16 juin 2023/REUTERS/Piroschka van de Wouw/
AMSTERDAM (Reuters) – Le gouvernement néerlandais a annoncé jeudi qu’il dépenserait 2,5 milliards d’euros pour développer la ville d’Eindhoven et sa banlieue, afin de s’assurer qu’ASML ne délocalise pas ses activités en dehors des Pays-Bas.
La ministre des Affaires économiques, Micky Adriaansens, a confirmé ce chiffre à la presse dans le cadre d’un plan plus vaste visant à retenir ASML, la plus grande entreprise du pays, baptisé “Opération Beethoven”.
Les fonds serviront notamment à améliorer le logement, l’éducation, les transports et le réseau électrique.
Dans un communiqué, le cabinet ministériel a indiqué avoir également l’intention de prendre des mesures pour alléger la charge fiscale des entreprises, après que nombre d’entre elles ont manifesté leur détresse face à une potentielle délocalisation d’ASML.
“En prenant ces mesures, le cabinet présume qu’ASML continuera à investir et à maintenir son siège statutaire, fiscal et réel aux Pays-Bas”, a déclaré le ministère.
Le fabricant d’équipements pour semi-conducteurs ASML, qui est la plus grande entreprise technologique d’Europe, est basé à Veldhoven, dans la banlieue d’Eindhoven, au sud des Pays-Bas.
L’entreprise a choqué le gouvernement néerlandais après que son directeur général, Peter Wennink, a rendu publiques ce mois-ci des plaintes concernant notamment les projets visant à mettre fin à un allègement fiscal pour les migrants qualifiés, ce qui compliquerait l’embauche de personnel essentiel pour l’entreprise.
ASML a également déclaré que le gouvernement n’investissait pas suffisamment pour améliorer les infrastructures dans le pôle technologique en plein essor d’Eindhoven, qu’il s’agisse des autoroutes, du logement ou de l’amélioration du réseau électrique.
Une enquête Reuters menée ce mois-ci auprès de grandes entreprises néerlandaises a révélé que plus d’une douzaine d’entre elles envisageaient de délocaliser leurs activités en dehors des Pays-Bas.
Beaucoup se sont plaintes qu’après les élections en novembre dernier, au cours desquelles les partis populistes ont enregistré des gains importants, le parlement a fait passer des politiques sans tenir compte de l’impact à long terme.
Shell et Unilever avaient transféré leur siège social à Londres après que le gouvernement néerlandais a été contraint, en 2018, de revenir sur sa promesse de supprimer la retenue à la source sur les dividendes.
(Reportage Toby Sterling; version française Stéphanie Hamel, édité par Kate Entringer)
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