Le rabaissé, le clandestin… Voici les 6 profils d’HPI identifiés par des chercheurs

Le rabaissé, le clandestin… Voici les 6 profils d’HPI identifiés par des chercheurs

On les désigne sous le terme générique “HPI”, mais le haut potentiel intellectuel possède plusieurs facettes. Excellent, créatif, clandestin, décrocheur, autonome ou rabaissé… On vous explique tout.

Ce sigle est entré dans le langage courant : HPI, pour Haut Potentiel Intellectuel. Cette dénomination désigne tout individu disposant d’une intelligence cognitive très supérieure à celle des personnes de sa classe d’âge. Il correspond à un quotient intellectuel (QI) d’au moins 130. Cela représenterait un peu plus de 2 % de la population, soit en France plus de 200 000 enfants.

Toutefois, l’OMS précise que “le test de QI n’est pas suffisant, un suivi professionnel est nécessaire pour confirmer le haut potentiel intellectuel d’une personne”. De plus, contrairement à une pensée répandue, il n’existe pas qu’un seul type de HPI. Le Figaro en dénombre six différents.

Des aspects positifs…

Dans l’esprit collectif, se définir comme Haut Potentiel Intellectuel est forcément positif. Pour cause, lorsqu’on pense à HPI, on pense souvent au profil “excellent” : celui qui réussit à l’école, respecte les règles du système et ne prend pas de risques. Il s’agit du type le plus courant.

Il en existe deux autres qu’on pourrait qualifier de positif : le “créatif”, celui qui n’aime pas suivre des règles préétablies mais qui à contrario possède une forte capacité d’innovation et l’ “autonome”, indépendant et même source d’influence.

… et d’autres moins

Mais parfois, cela peut peser sur la vie quotidienne du sujet HPI. Prenons l’exemple du “clandestin”. Ce dernier a plutôt tendance à cacher ses capacités, et ceci afin de pouvoir s’intégrer à un groupe. En somme il est l’opposé de l’autonome.

Deux autres profils sont plutôt négatifs. Le “décrocheur” a beaucoup de frustration et de colère. Il est plutôt considéré comme l’ “incompris”. Il y a aussi le rabaissé, qui souffre d’un handicap : “étant donné que son environnement a tendance à se concentrer sur ses faiblesses, il peut ignorer ses capacités intellectuelles et avoir du mal à développer ses points forts” écrit Le Figaro.

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