Une ancienne cadre du groupe Dessange a porté plainte contre Benjamin Dessange pour des faits de harcèlement sexuel qui se seraient déroulés entre 2012 et 2013.
Une ancienne cadre du groupe Dessange a porté plainte en 2014 et en 2015 contre Benjamin Dessange, fils cadet du coiffeur mondialement connu Jacques Dessange pour harcèlement sexuel.
Benjamin Dessange, fils cadet du coiffeur mondialement connu Jacques Dessange, décédé en 2020, sera jugé à Paris pour harcèlement sexuel aggravé entre 2012 et 2013 à l’égard d’une ancienne cadre du groupe qui a porté plainte, a appris mardi l’AFP de source proche du dossier.
«Â On conteste les faits. Cela fait quinze ans que cette personne poursuit Benjamin Dessange de sa haine », a commenté son avocat, Me Richard Koplewicz, sollicité par l’AFP. Le mis en cause avait été mis en examen dans cette affaire en 2022.
L’affaire commence quand une ancienne employée du groupe Dessange, Annabel Talon, porte plainte contre l’héritier du coiffeur des stars, en 2014, puis en 2015.
«Â Cela fait neuf ans que je suis cette procédure, on a frôlé un non-lieu, on a rouvert le dossier et il a été mis en examen en 2022 », a rappelé auprès de l’AFP Annabel Talon. « Je suis très, très abîmée, et physiquement et émotionnellement. Ma santé en a pris en gros coup ».
Aujourd’hui âgée de 47 ans, elle avait débuté à 14 ans dans le groupe comme coiffeuse puis en avait gravi les échelons pour devenir directrice commerciale chargée des franchises en 2011.
Violences volontaires et harcèlement sexuel
Dans sa plainte, elle accusait Benjamin Dessange, 56 ans aujourd’hui, d’appels téléphoniques malveillants, violences volontaires et harcèlement sexuel, racontant qu’à partir de 2011, celui qui était devenu président de Dessange International avait adopté « une attitude déplacée » à son égard. Et ce pendant deux ans, jusqu’à ce qu’elle quitte le groupe dans le cadre d’une rupture conventionnelle.
Le 8 avril, un juge d’instruction a ordonné un procès devant le tribunal correctionnel, en s’appuyant notamment sur une cinquantaine de SMS que lui avait envoyés Benjamin Dessange, parfois à caractère sexuel, et de témoignages de l’entourage personnel et professionnel faisant état d’un comportement inadapté envers elle.
Le juge a retenu la circonstance aggravante de l’abus d’autorité, en raison du rapport hiérarchique et du droit de regard qu’avait Benjamin Dessange sur le travail de la plaignante.
«Ã‚ Mon père a créé une vendetta »
Convoqué en 2018, Benjamin Dessange avait nié les faits et affirmé qu’il entretenait une relation sexuelle consentie avec la plaignante, ce que cette dernière conteste.
«Â Elle avait beaucoup de contacts avec mon père et mon père a créé une vendetta », avait déclaré lors de son interrogatoire en 2022 Benjamin Dessange, qui entretenait depuis 2008 des relations notoirement difficiles avec son père. Une thèse du complot non étayée, selon les conclusions du magistrat instructeur.
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