Le rythme change pas mal et il faut s’y habituer…
“Le deuil, on ne le fait jamais complètement”, le témoignage marquant d’Imanol Harinordoquy sur “l’après rugby”
Le rythme change pas mal et il faut s’y habituer…
Ce jeudi, la Ligue Nationale de Rugby et la Fédération Française de Rugby ont annoncé des modifications dans l’évaluation de la politique de formation des clubs. Il ne sera plus question de se concentrer uniquement sur les centres de formation mais de prêter attention à la gestion des jeunes joueurs par les clubs avant leur entrée dans ces centres, ainsi que l’accompagnement des joueurs dans la gestion de leur après-carrière.
“Ce rythme, on le perd”
L’après-carrière, justement, Imanol Harinordoquy y est revenu pour France 3 Nouvelle-Aquitaine et l’émission “Rugby Magazine”. L’ancien joueur du XV de France, qui a aussi marqué les clubs de Biarritz, Toulouse, ou encore Pau, a expliqué comment il avait vécu la fin de sa carrière de joueur et le passage vers sa “deuxième vie”, sans rugby. Et bien visiblement, ce n’est pas une transition facile à faire. Et l’ancien troisième ligne n’hésite pas à parler d’un “deuil”.
News RelatedIl y a un gros deuil à faire. Quand j’ai arrêté, comme j’avais déjà mes entreprises à côté, j’ai travaillé énormément, et je pense même beaucoup trop, pour compenser ce manque.
Et au bout de 2 ans, j’ai eu un bon coup de fatigue, et je me suis rendu compte que finalement, il fallait que je me pose, que je fasse des choses qui avaient des sens pour moi plutôt que de combler ce vide, et que ce n’est pas en faisant énormément de choses que ça allait me nourrir intérieurement.
Quand on a été habitué à jouer puis à vivre avec 40 copains tous les jours, le jour où ça s’arrête, c’est compliqué parce qu’on se rend compte qu’on a eu finalement une vie très rythmée et ce rythme, on le perd.
Il faut retrouver un mode de fonctionnement, organiser son planning et c’est vrai que c’est plus facile à dire qu’à faire (…) Je crois que le deuil, on ne le fait jamais complètement parce que quand on revoit un match, qu’on voit les joueurs rentrer sur le terrain, on a toujours cette émotion, on a envie d’être sur le terrain.
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