Laurent Berger dirige désormais l’Institut mutualiste pour l’environnement et la solidarité créé par le Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale, qui souhaite développer son expertise climatique et environnementale, a pour nouveau directeur Laurent Berger, ancien numéro 1 de la CFDT.
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale, 78 000 salariés, 16,1 milliards de produit net bancaire, poursuit sa transformation climatique et environnementale. Après avoir, avec le dividende sociétal, décidé d’affecter 15 % de son résultat net à des projets environnementaux et solidaires (600 millions d’euros cette année), il vient de créer l’Institut mutualiste pour l’environnement et la solidarité.
Cette nouvelle division du groupe bancaire sera dirigée par Laurent Berger. Constituée aujourd’hui d’une vingtaine de personnes, elle devrait à terme compter une quarantaine de salariés. Des spécialistes des données dans un domaine où beaucoup reste à faire, des économistes comme Selma Mahfouz ainsi que des spécialistes dans des domaines clés comme la rénovation énergétique des bâtiments ou l’agriculture travailleront aux côtés de l’ancien secrétaire général de la CFDT.
« Mettre les mains dans le cambouis »
Sur l’écorénovation des bâtiments, le Crédit Mutuel Alliance Fédérale veut accompagner 100 000 clients par an. Un objectif ambitieux quand on sait que : « 70 000 bâtiments ont fait l’objet d’une rénovation thermique l’an dernier », souligne Eric Petitgand directeur général du Crédit Mutuel Alliance Fédérale.
«Â Les mots c’est bien, l’engagement c’est mieux », insiste Laurent Berger qui vient de publier avec le sociologue Jean Viard Pour une société du compromis. « Le gros mot est lâché dans un pays qui se voit révolutionnaire que réformiste, dans un moment où la radicalité pourrait sembler avoir le vent en poupe », expliquent-ils.
Mais ne demandez pas à l’ancien secrétaire général de la CFDT de commenter l’actualité politique et sociale. Il a tourné la page pour redevenir un citoyen presque comme les autres. Heureux d’une reconversion dans un groupe qui « porte les valeurs mutualistes ».
Certains l’imaginaient s’engager en politique, Laurent Berger s’en est à nouveau défendu sur France Inter. « Un syndicaliste, son terrain d’action principal c’est l’entreprise », rappelant sa volonté « d’être utile et de mettre les mains dans le cambouis de la transformation environnementale et sociétale ».
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