La « capitale mondiale de l’humanité », ce projet utopique vieux d’un siècle, n’a jamais vu le jour

La Cité mondiale de la communication avait pour ambition de rassembler l’élite scientifique, intellectuelle, sportive et spirituelle de toutes les nations.

À l’orée du XXe siècle, un projet urbanistique fou, le Centre mondial de la communication, a pour ambition de réunir l’élite scientifique, intellectuelle, sportive et spirituelle de toutes les nations. Cette cité idéale, qui a bien failli voir le jour, n’est restée qu’une utopie. Dans le livre La Capitale de l’humanité, le journaliste Jean-Baptiste Malet retrace son histoire rocambolesque. Entretien.

À l’orée du XXe siècle, un projet urbanistique fou, le Centre mondial de la communication, a pour ambition de réunir l’élite scientifique, intellectuelle, sportive et spirituelle de toutes les nations. Cette cité idéale rencontre le soutien de prix Nobel de la paix, de philanthropes, d’hommes politiques et autres monarques à travers le monde. Si, avec ses motivations pacifistes et universalistes, le Centre mondial de la communication a bien failli voir le jour, il ne restera pourtant qu’une utopie, balayé par la Première Guerre mondiale. Le journaliste Jean-Baptiste Malet (prix Albert Londres 2018) retrace cette incroyable histoire dans son ouvrage La Capitale de l’humanité. L’édition du soir l’a rencontré. Entretien.