L'Inter Milan veut s'appuyer sur Benjamin Pavard pour conquérir l'Europe

Benjamin Pavard, après la victoire de l’Inter contre la Juve (1-0), le 4 février. (R4924_italyphotopress/Ipp)

L’excellent début d’année 2024 du Français en fait un cadre de l’Inter, qui affronte mardi l’Atlético de Madrid en 8es aller de la Ligue des champions. Simone Inzaghi compte beaucoup sur le Français, seul élément de son effectif à avoir déjà remporté la C1.

Michele Paramatti est un ancien arrière droit italien qui a connu une carrière honorable en portant notamment le maillot de Bologne et la Juventus entre la fin des années 1990 et le début des années 2000. Quel rapport avec Benjamin Pavard ? Un parallèle volontairement provocateur entre les deux joueurs a été fait il y a quelques semaines par Ivan Zazzaroni, rédacteur en chef du quotidien sportif Corriere dello Sport, pas totalement convaincu par l’investissement d’une trentaine de millions fourni par l’Inter l’été dernier pour recruter le Français au Bayern Munich.

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Cela a engendré un mini buzz sur internet, nourri évidemment par les prestations du champion du monde 2018 qui font de lui la meilleure individualité défensive de l’Inter en cette année 2024. Il avait déjà pris ses marques à droite de la défense à trois lors de la première partie de saison et n’avait été stoppé que par une blessure de la rotule gauche, début novembre. Revenu plus tôt que prévu dans le groupe – après s’être soigné deux semaines à Paris -, il a pris le temps de compléter sa rééducation puisque son suppléant Yann Bisseck, défenseur allemand de 23 ans, a été très bon.

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La confiance d’Inzaghi

Cela a ainsi permis à Pavard d’éviter une possible rechute, et depuis son retour dans le onze type contre le Hellas Vérone (2-1, le 6 janvier), il n’en est plus sorti, n’étant exempté que de seize minutes de jeu. Son rendement a été constant et très élevé face à des formations compétitives (Lazio, Naples, Fiorentina, AS Rome). Point d’orgue de cette montée en gamme ? Le choc contre la Juventus (1-0, le 4 janvier) où il a rendu une copie très propre sur tous les aspects. « J’attends encore ce premier but mais le plus important pour un défenseur, c’est de bien défendre. Le coach nous demande de plutôt bien défendre, et après de donner le ballon et redemander quand il y a la possibilité, donc j’essaie aussi d’un peu d’apporter offensivement », avait-il déclaré à Inter TV après ce match.

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En interne, on souligne la polyvalence et le grand professionnalisme de Pavard sur lequel Simone Inzaghi va beaucoup compter lors du printemps européen. En effet, si l’Inter a été finaliste de la Ligue des champions la saison dernière (0-1 contre Manchester City le 10 juin), un seul élément de son effectif connaît la recette pour soulever la Coupe aux grandes oreilles (*) : Benjamin Pavard.

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