Marc Fresneau, le ministre de l’Agriculture « se permettait de me taper dessus sur les plateaux mais n’avait rien à me demander », a lancé Michel Edouard Leclerc. LP / Fred Dugit
Ce n’est pas une nouveauté. À chaque crise agricole depuis des années, la grande distribution, à tort ou à raison, est pointée du doigt comme étant en partie la source de tous les maux.
« Le nom des enseignes de distribution, le nom de Michel-Édouard Leclerc a vraiment été jeté en pâture », pendant la crise, a lancé Michel-Édouard Leclerc sur BFMTV/RMC en ajoutant : « On s’est retrouvé la cible de la FNSEA et des Jeunes agriculteurs et du gouvernement. L’esquive est une manière de renvoyer ses adversaires dos àdos ».
Pour justifier son silence médiatique des dernières semaines, Michel-Édouard Leclerc a renvoyé la balle de la crise agricole à l’exécutif. C’était au gouvernement que s’adressait cette colère agricole, qui était aussi une colère sociale. Globalement, c’était une crise politique, avec des surenchères politiques et syndicales. Mieux vaut ne pas se trouver au milieu du champ de tir », a-t-il ajouté en déplorant n’avoir pas reçu « un seul coup de téléphone d’un leader syndical », ni du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. Ce dernier « se permettait de me taper dessus sur les plateaux mais n’avait rien à me demander », a précisé le président du comité stratégique des centres E.Leclerc qui avait déjà délivré cette critique dès le 10 février.
« Quand on est président de la République, on étudie ses dossiers »
Le patron de l’enseigne qui se dit « assez d’accord avec beaucoup de choses » exprimées par les agriculteurs en colère, a également sévèrement taclé Emmanuel Macron après ses propos depuis Bruxelles début février sur les centrales d’achat européennes accusées de « contourner la loi française ». « Quand on est président français, on étudie ses dossiers. On ne va pas en Belgique dire que quand une société (comme Eurelec, la centrale d’achat de Leclerc) est belge elle contourne le droit français. Ce n’est pas parce que Leclerc a une centrale d’achat en Belgique qu’il ne respecte pas le code de la concurrence en France. Il faut arrêter les conneries ». Pour se défendre, notamment sur l’amende de 117 millions d’euros réclamée contre Eurelec par Bercy, le patron a affirmé que son enseigne n’avait « pas de contentieux avec des entreprises françaises, pour une raison très simple : nous ne négocions pas des produits agricoles à Eurelec ».
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