JO Paris 2024 : testée positive, l’escrimeuse française Ysaora Thibus renonce à l’analyse de l’échantillon B

Ysaora Thibus ne remet pas en cause les résultats positifs de l’échantillon A de son contrôle antidopage. LP/Arnaud Journois

Reverra-t-on Ysaora Thibus d’ici les Jeux olympiques 2024 ? Pour espérer être présente à Paris l’été prochain, la fleurettiste, testée positive à l’ostarine le 14 janvier dernier, vient de renoncer à l’analyse de l’échantillon B.

« À 156 jours des Jeux olympiques, il est impératif que je puisse présenter ma défense dans le cadre d’une procédure accélérée visant à lever ma suspension pour me permettre d’y participer. C’est pourquoi j’ai décidé, en concertation avec mon équipe et afin de resserrer au maximum le temps de cette procédure, de renoncer à l’analyse de l’échantillon B », écrit la championne du monde 2022 dans un communiqué.

L’origine de la contamination identifiée ?

Ysaora Thibus reconnaît par la même occasion les résultats du test positif de l’échantillon A. « Il ressort des explorations menées par mon équipe que j’ai bien été exposée par contamination, malgré moi, pendant la période du contrôle », explique celle qui « nie toujours avec la plus grande fermeté » s’être administrée « la moindre substance dopante » comme l’ostarine.

Suspendue provisoirement depuis le 8 février dernier, l’escrimeuse doit convaincre la Fédération Internationale d’Escrime (FIE) de son innocence d’ici les Jeux olympiques si elle veut pouvoir participer à son « rêve ».

« Mon équipe et moi avançons dans la bonne direction et nous avons d’ores et déjà pu identifier l’origine probable de cette contamination malgré ma vigilance et mes précautions au quotidien », raconte-t-elle, toujours dans son communiqué. Reste à savoir si cela suffira à convaincre la FIE.