Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a indiqué sur franceinfo ce samedi 27 avril ne pas croire à une grève dans ce secteur durant les Jeux olympiques de Paris. LP/Fred Dugit
La fonction publique compte ses troupes, à moins de 100 jours de l’évènement le plus attendu de l’année. Invité de franceinfo ce samedi, le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini a indiqué qu’ « un peu moins de 100 000 agents publics seront directement mobilisés » dans l’organisation des Jeux olympiques, ajoutant qu’il ne croyait pas à une grève pendant cette période.
Il y aura, de plus, « beaucoup d’agents publics qui seront parfois en amont des Jeux olympiques, mobilisés, par exemple, pour délivrer des visas, parce qu’il y a un surcroît d’activité dans nos services (…). La fonction publique sera extraordinairement mobilisée », a poursuivi le ministre.
Préavis de grève
La semaine passée, une source proche du dossier a indiqué après une réunion de préparation des JO que le gros des effectifs de fonctionnaires mobilisés viendrait de la police (25 000 agents déployés) et de l’armée (20 000).
Mais dans un contexte de concertations pour réformer la fonction publique, les deux principaux syndicats du secteur, la CGT et Force ouvrière (FO), ont déposé des préavis de grève incluant la période des JO (du 26 juillet au 11 août pour les JO et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux Paralympiques).
« Accompagner » les agents
LA CGT demande notamment « des recrutements pérennes, des compensations salariales au titre des contraintes professionnelles générées par les Jeux, (…) des droits aux congés, au télétravail choisi et à la déconnexion ». FO réclame de son côté une meilleure rémunération des fonctionnaires. « Je ne crois pas qu’il y aura de grève pendant les Jeux olympiques et paralympiques, ce n’est pas le sentiment que j’ai quand j’échange avec de nombreux agents publics qui ont envie que cet événement réussisse », a estimé samedi Stanislas Guerini.
Le ministre assure vouloir « accompagner » les agents publics impliqués dans l’organisation des JO, avec par exemple « des places en crèche, des chèques emploi service universel », en plus des primes.
En mars, il a annoncé que des primes de 500 euros (« accroissement temporaire d’activité » et « contrainte » ponctuelle sur les congés), 1 000 euros (« accroissement temporaire d’activité » et contrainte « soutenue ») et 1 500 euros (mobilisation « particulièrement élevée, dans la durée » et « forte limitation » des jours de congé) seraient prévues en fonction de l’impact des Jeux sur l’activité du service et la prise de congés.
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