Le président français du Comité d’organisation des JO de Paris 2024, Tony Estanguet était à l’Elysée ce mardi soir pour un dîner avec l’émir du Qatar. LP/Arnaud Journois
Tony Estanguet ne veut pas de grèves pendant les Jeux olympiques. Le président du comité d’organisation des JO de Paris a été interrogé ce mercredi matin dans l’émission Télématin sur France Télévisions sur la question d’une « trêve sociale » pendant la compétition alors que les menaces de grèves pèsent sur certains secteurs.
« Oui, moi je la souhaite, j’ai envie qu’on accueille le monde dans les plus belles conditions et qu’on ne gâche pas la fête », a répondu le patron des Jeux. « Je souhaite qu’on puisse trouver des solutions aux uns et aux autres qui vont travailler sur les sujets, on a bien conscience qu’il y a des contraintes àl’organisation des Jeux », a-t-il ajouté.
Cette menace de conflit social venant perturber le bon déroulement des JO a notamment été brandie par la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot à la mi-février. Elle a en effet encouragé les Français à faire grève avant et pendant les Jeux olympiques contre un gouvernement « qui n’entend que le rapport de force ».
« On ne peut pas accueillir le monde sans nuisance »
« Je ne suis pas complètement surpris, c’est une tribune incroyable les Jeux olympiques », a estimé Tony Estanguet au sujet de ce conseil.
Des négociations ont été engagées depuis plusieurs mois dans différents secteurs pour parer à un conflit social dans la police, les transports et l’hôpital afin de compenser les congés reportés et les heures supplémentaires de l’été.
Une prime, jusqu’à 1 900 euros, a par exemple été annoncée le 30 janvier par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour les policiers et gendarmes travaillant en Île-de-France. Mais la question n’est pas totalement réglée dans les autres secteurs, et la menace persiste.
À la RATP, la CGT-RATP, premier syndicat du transporteur public parisien, a notamment déposé le 5 février un préavis de grève jusqu’à la fin des Jeux paralympiques, qui s’achèveront le 8 septembre.
« On ne peut pas accueillir le monde avec une telle ambition sans avoir aucune nuisance », a reconnu Tony Estanguet. « Globalement, les gens ont envie, jouent le jeu, vont s’organiser pour que cette fête soit belle et on espère qu’elle le sera jusqu’au bout », a expliqué le triple champion olympique.
Dans le même temps, invité sur France Inter, le ministre des Transports Patrice Vergriete a affirmé n’être « absolument pas » inquiet au sujet des potentielles grèves.
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