"J'étais au pied du mur" : Audrey Fleurot raconte ce jour où elle a cédé face à un réalisateur qui lui imposait une scène de sexe

“J’étais au pied du mur” : Audrey Fleurot raconte ce jour où elle a cédé face à un réalisateur qui lui imposait une scène de sexe

Audrey Fleurot, devenue la comédienne préférée des Français depuis qu’elle interprète Morgane dans HPI, se confie au sujet d’une scène de sexe qu’elle s’est vue, plus ou moins forcée à tourner contre son gré, alors qu’elle était jeune actrice.

Le 16 mai prochain Audrey Fleurot revient sur les petits écrans dans le rôle de Morgane Alvaro, la femme de ménage au haut potentiel intellectuel – HPI, d’où est tiré le titre de la série – devenue consultante pour la DIPJ de Lille. À l’occasion de la diffusion prochaine de la quatrième – et potentiellement avant-dernière – saison de la série de TF1, l’actrice de 46 ans a accordé un entretien à nos confrères de Paris Match pour leur numéro anniversaire qui célèbre les 75 ans du magazine – sorti ce jeudi 25 avril. La maman de Lou, âgé de 7 ans, est revenue sur sa notoriété, sa vie de famille et son parcours professionnel, notamment sur cette fois où elle a été confrontée à l’abus de pouvoir d’un réalisateur.

“J’ai eu le sentiment de me faire voler quelque chose” : Audrey Fleurot revient sur l’abus de pouvoir d’un réalisateur

“J’ai la chance de ne pas avoir été victime d’agression au sein de mon métier, mais j’ai été confrontée, comme tout le monde, à des abus de pouvoirs ou à des remises en question de mon professionnalisme. Quand on est une jeune actrice, on ne sait pas trop ce qu’on est en droit, ou pas, de vous demander. Une fois, j’ai eu le sentiment de me faire voler quelque chose et je me suis juré que ça ne m’arriverait plus”, explique Audrey Fleurot, interrogée sur le mouvement Me Too, dont la cause tient “évidemment à coeur”. Révélée comédienne préférée des Français par un sondage Paris Match-Ifop l’an dernier, l’actrice a accepté d’en dire plus sur la situation mentionnée plus tôt.

“T’es comédienne ou t’es pas comédienne ?” : la remarque désobligeante d’un réalisateur

“Un réalisateur ne m’avait pas expliqué la nature d’une séquence, et je me suis aperçue au dernier moment qu’il s’agissait d’une scène de sexe. Devant mes réticences, il m’a demandé : ‘T’es comédienne ou t’es pas comédienne ?’. Les costumières, qui n’étaient pas au courant non plus, n’avaient rien prévu pour que je sois plus ‘confortable’ lors de la scène. J’étais au pied du mur, sans personne pour me venir en aide. J’ai plié, mais j’avais bien les boules en rentrant chez moi”, se souvient Audrey Fleurot. Une situation qu’elle n’a cependant pas laissé passer : “Le lendemain, je me suis expliquée avec le metteur en scène… Ce rapport de force n’est pas propre à notre métier : quasiment toutes les femmes ont été confrontées, un jour ou l’autre, à ce genre de situation”. Et de conclure, satisfaite : “La libération de la parole permet aujourd’hui aux jeunes de décider où elles veulent fixer les limites”.

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