Japon : Un hacker qui vendait des Pokémon rares sur Nintendo Switch arrêté par la police

Le trentenaire piratait les données de deux jeux Pokémon sur Nintendo Switch pour améliorer les compétences de certains monstres ou en intégrer de nouveaux à l’arsenal de ses clients

En piratant les données du jeu, l’homme pouvait ajouter de nouveaux Pokémon à la sauvegarde de ses clients, et modifier leur couleur ou leurs caractéristiques, notamment pour les faire gagner en niveau.

ATTRAPEZ-LES TOUS – Le trentenaire piratait les données de deux jeux Pokémon sur Nintendo Switch pour améliorer les compétences de certains monstres ou en intégrer de nouveaux à l’arsenal de ses clients

Un homme de 36 ans a été interpellé le 9 avril dernier au Japon, dans le district de Kyoto. Il est soupçonné d’avoir piraté des jeux vidéo, notamment pour vendre des Pokémon rares à de nombreux clients, rapporte le média nippon NHK.

L’homme, décorateur de métier, sévissait sur les jeux « Pokémon Écarlate » et « Pokémon Violet » sur Nintendo Switch. En piratant les données de sauvegarde, il rajoutait des Pokémon ou les personnalisait, modifiant leur couleur ou leurs caractéristiques, directement dans le jeu de ses clients.

Un outil de piratage accessible en ligne gratuitement

Le trentenaire aurait entretenu ce business entre décembre 2022 et mars 2023, amassant ainsi plusieurs dizaines voire centaines de milliers d’euros. Il vendait certains Pokémon rarissimes 13.000 yens (près de 80 euros) ou des ensembles de six Pokémon rares, bien entraînés, pour 4.000 yens (24 euros).

Selon la police, qui poursuit son enquête dans cette affaire, le suspect n’a pas de compétences particulières en piratage informatique. L’outil qu’il a utilisé afin de hacker les jeux vidéo est en effet disponible en ligne gratuitement. Placé en garde à vue, l’homme a reconnu les faits.

«Ã‚ Je l’ai fait pour gagner ma vie », aurait-il expliqué aux enquêteurs, selon BFMTV. Le trentenaire sera bientôt poursuivi et risque jusqu’à cinq ans de prison et plus de 30.000 euros d’amende pour concurrence déloyale, entre autres.

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