1 m² par élève dans la cour: grève au collège Jean Giono de Nice pour dénoncer la surpopulation

Des membres du personnel éducatif et des parents d’élève ont mené une grève au collège Giono de Nice ce jeudi 15 février. Ils dénoncent la surpopulation de l’établissement.

Une cinquantaine d’enseignants, de parents d’élèves et de personnels éducatifs se sont réunis dans la matinée du jeudi 15 février, devant le collège Jean Giono à Nice. Une journée de grève y est organisée pour protester contre la surpopulation du collège. En quatre ans, le collège est ainsi passé de 661 élèves à 728 aujourd’hui, sans aucun réaménagement.

D’après les personnes mobilisées lors de la manifestation, les élèves bénéficient de moins d’un mètre carré d’espace chacun dans la cour de récréation du collège Giono.

D’après les personnes mobilisées, les élèves ne disposent uniquement que d’un mètre carré d’espace par enfant dans la cour de récréation, ce qui entraîne des bousculades et de l’insécurité.

Afin de matérialiser le manque d’espace dans la cour de récréation, les personnes mobilisées ont notamment disposé toutes les chaises des élèves dans la cour pour démontrer concrètement l’ampleur de la situation.

“Les couloirs sont également très étroits, les élèves ont du mal à se croiser. Ils se poussent et on n’est pas à l’abri d’un incident. La cantine est également trop petite pour le nombre de demi-pensionnaires”, énumère Christelle Brunet, représentante SNES-FSU et professeure au collège Giono.

Bientôt une classe supplémentaire

“Le climat scolaire baisse car les enfants sont très proches physiquement. Il y a énormément de bagarres et de conflits dûs au fait que les enfants sont dans le bruit, très serrés. Ils ne peuvent pas s’isoler et cela génère de l’anxiété et du stress”, déplore de son côté Deborah, professeure de français au sein de l’établissement.

Les manifestants demandent la suppression d’une classe pour la prochaine année scolaire. De son côté, le rectorat de l’Académie de Nice a annoncé l’ouverture d’une classe supplémentaire, le tout en dépit d’une situation déjà très compliquée.