Paris : après les 50 km/h sur le périphérique, Hidalgo s'attaque à la Concorde dans le viseur

Paris : après les 50 km/h sur le périphérique, Hidalgo s’attaque à la Concorde dans le viseur

Anne Hidalgo poursuit sa bataille pour limiter le trafic automobile dans la capitale. La maire PS veut profiter des Jeux olympiques et paralympiques, organisés dans la capitale en juillet prochain, pour piétonniser la moitié de l’emblématique place de la Concorde, une fois la compétition terminée. Cette annonce est parue dans les colonnes de la Tribune Dimanche, ce 14 janvier.

L’élue socialiste indique que la plus grande place de la capitale « sera offerte à la promenade depuis les Tuileries jusqu’à l’obélisque », à l’issue des Jeux. Ses arguments : une circulation « plus fluide en fermant la moitié de la place », estime-t-elle, ajoutant que la « place accordée à la voiture dans ce lieu emblématique n’aura été qu’une parenthèse dans l’Histoire ».

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60 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires seront mis en place, assure l’édile. Anne Hidalgo compte ainsi reconquérir sur la voiture, « la Concorde, le Trocadéro et Iéna qui, avec le Champ-de-Mars, constituent 50?hectares d’espaces piétons et plantés, pour la promenade », précise-t-elle.

Bras de fer en cours au sujet du périphérique

Ce n’est pas la première fois que la maire de Paris entérine une mesure prévue provisoirement pour les Jeux olympiques. Le 7 décembre dernier, l’exécutif parisien a confirmé son intention d’abaisser la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien de 70 à 50 km/h dès fin 2024 ; et de maintenir la mise en place d’une voie dédiée au covoiturage et aux transports collectifs.

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Sur ce dossier, l’équipe de la Mairie de Paris est en conflit ouvert et frontal avec le gouvernement. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a assuré que l’exécutif s’opposerait à cette limitation qui doit être votée fin 2024.