Covid-19 : Il meurt après avoir été positif pendant deux ans sans interruption

Contaminé en février 2022 par le variant Omicron, le septuagénaire n’a jamais cessé d’être positif au virus jusqu’à sa mort, survenue 613 jours plus tard

Une infirmière avec un patient. (Illustration)

maladie – Contaminé en février 2022 par le variant Omicron, le septuagénaire n’a jamais cessé d’être positif au virus jusqu’à sa mort, survenue 613 jours plus tard

Il s’agit là d’un cas exceptionnel. Jeudi, des chercheurs de l’université d’Amsterdam ont annoncé dans le Time qu’un homme de 72 ans est décédé deux ans après avoir contracté le Covid-19. Il a été contaminé en février 2022 par le variant Omicron et n’a jamais cessé d’être positif au virus jusqu’à sa mort, survenue 613 jours plus tard. Les scientifiques ont indiqué qu’il souffrait d’une maladie du sang et était immunodéprimé.

Avant de tomber malade, le septuagénaire avait été vacciné plusieurs fois contre le Covid-19. Mais son corps n’aurait pas réussi à développer une réponse immunitaire suffisante. Grâce à des prélèvements effectués à partir de son nez et de sa gorge, les scientifiques ont pu découvrir que le coronavirus avait développé une résistance au traitement par anticorps en seulement quelques semaines. Le virus a ensuite muté plus de 50 fois au cours des deux années suivantes.

La plus longue infection connue à ce jour

Pour autant, les chercheurs ont précisé que le virus responsable de la pandémie n’était pas la cause principale de la mort du patient. Les circonstances de son décès sont encore inconnues et font l’objet d’une étude, qui sera d’ailleurs présentée lors du congrès de la Société européenne de microbiologie clinique et de maladies infectieuses le 27 avril à Barcelone.

Ce cas d’infection, qui est à ce jour le plus long connu par la médecine, indique que le virus est capable d’accumuler les modifications génétiques et de donner naissance à des variantes surpuissantes. « Ce cas souligne le risque d’infections persistantes par le SRAS-CoV-2 chez les personnes immunodéprimées », ont indiqué les chercheurs. « Nous soulignons l’importance d’une surveillance génomique continue de l’évolution du SARS-CoV-2 chez les personnes immunodéprimées souffrant d’infections persistantes », ont-ils ajouté.

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