« Les garçons ont montré la voie » : le PSG féminin y croit toujours malgré sa défaite (3-2) à Lyon

Elisa de Almeida et les Parisiennes croient toujours en leurs chances de qualification pour la finale de la Ligue des champions. REUTERS/Manon Cruz

Assommées mais pas abattues. Les Parisiennes gardaient la tête haute ce samedi soir à la sortie des vestiaires du Groupama Stadium, théâtre d’une sublime demi-finale aller de Ligue des champions conclue par une folle victoire de l’OL (3-2). Renversée en six minutes par les Lyonnaises, la section féminine du PSG garde en tête qu’une rencontre retour rester à disputer, au Parc des Princes le dimanche 28 avril (16 heures). Et qu’avant l’inexplicable se produise, elle avait réussi à petit exploit en maîtrisant Lyon sur sa pelouse, menant 2-0 en ayant les balles pour inscrire le 3-0.

« On doit le mettre ce troisième, regrette la défenseure Élisa de Almeida. Elles ont été tueuses, on ne l’a pas été. La défaite fait mal sur le coup. Mais elles savent qu’on a eu les opportunités de gagner. On doit garder le positif, travailler mentalement et préparer ce match retour en équipe au Parc des Princes. On fait du foot à haut niveau pour ce genre de matchs. Les garçons ont montré la voie. Il reste 90 minutes à jouer au Parc, on sera poussée par le public. Je pense qu’on a du mental et qu’on peut chercher cette victoire. »

Un discours similaire chez la gardienne Constance Picaud, qui s’est écroulée comme ses coéquipières après 80 premières minutes presque parfaites. « Il reste tout à faire, assure l’internationale française. Chez les garçons, c’était exactement le même scénario (NDLR : défaite 2-3 en quarts de finale aller contre le Barça). Le match retour est à la maison. On espère que le public sera derrière nous. Ce n’est pas terminé. On pourrait avoir la tête basse car on menait 2-0. Mais tout reste possible. C’est un petit coup derrière la tête mais c’est pour en sortir encore plus fortes. »

« Un but de retard, rien n’est impossible »

Dès la fin de la rencontre, Marie-Antoinette Katoto, auteure du doublé parisien, ne cessait de répéter à ses coéquipières : « Ce n’est pas grave, ce n’est pas grave. » « Je n’ai pas eu tout à fait les mêmes mots, répond Jocelyn Prêcheur. Je l’ai dit calmement. Je n’aime pas trop réagir à chaud mais il faut qu’on soit bien meilleur dans la gestion des temps faibles. Il y a des leçons à retenir. Physiquement, on a aussi accusé le coup. » La capitaine Grace Geyoro a notamment fini la rencontre sur les rotules, bousculée de toutes parts.

« C’est une fin de série pour nous, souffle Jocelyn Prêcheur, en référence à la conclusion des 24 matchs sans défaite depuis fin novembre. Ce scénario peut renforcer l’adversaire. » Mais l’entraîneur aussi y croit toujours. « On doit tirer les leçons de ce match. On n’est pas loin, poursuit-il. Un but de retard, rien n’est impossible, loin de là. On a vu qu’on était capable de mettre en danger cette équipe, sur attaque placée ou sur attaque rapide. Il va falloir qu’on se mobilise tous. Je crois encore en nos chances. »

Le rendez-vous est pris pour dimanche prochain, 16 heures, dans un Parc des Princes qui doit encore faire le plein (moins de 10 000 places avaient été vendues en fin de semaine). En espérant que la folie bascule cette fois côté parisien.