Un temps donnés favoris de l’élection, les conservateurs d’Alfonso Rueda, ici avec le leader du Parti populaire Alberto Núñez Feijóo à La Corogne en juillet, risquent bien de perdre le scrutin.
En début d’année, la victoire de la droite aux élections régionales en Galice, où le Partido Popular (PP) détient la majorité absolue depuis 2009, ne faisait pas l’ombre d’un doute. Mais à mesure que le scrutin, fixé dimanche 18 février, approche, l’avance du camp conservateur se réduit comme peau de chagrin. Les derniers sondages publiés lundi envisagent même un basculement de la majorité au Parlement de Saint-Jacques-de-Compostelle, au profit d’une coalition entre le Bloc nationaliste galicien (BNG), une force nationaliste de gauche, et les socialistes. Dans cette hypothèse, Alfonso Rueda, successeur en 2020 d’Alberto Núñez Feijóo, appelé à diriger le PP, céderait son fauteuil à Ana Pontón, figure du BNG au profil écologiste et féministe. La mauvaise gestion de la crise des microbilles de plastique est une des raisons de ce basculement de l’opinion, de même que le refus de Rueda de participer aux débats télé ou radio entre les principaux candidats.
Une défaite serait un camouflet pour le PP, et une répétition du scénario catastrophe des législatives nationales de juillet. Donnée large vainqueure par les enquêtes d’opinion, la droite avait finalement obtenu une victoire trop juste pour lui permettre de former un gouvernement, même avec l’appui de son allié d’extrême droite Vox. Et le socialiste Pedro Sánchez a prolongé son bail de Premier ministre, même s’il a dû pour cela promettre aux dirigeants indépendantistes catalans une loi d’amnistie sur-mesure annulant les poursuites pour leur coup de force séparatiste de 2017.
Dans sa stratégie anti-Sánchez, le PP avait insisté sur son refus de ce pardon, décrit comme une capitulation et un déni de démocratie, et a réuni des dizaines de milliers de manifestants pour s’y opposer. Mais samedi, une révélation a ruiné l’argumentaire conservateur : le PP a reconnu avoir, en pleines tractations pour dégager une majorité au Parlement, proposé aux séparatistes une forme d’amnistie en échange de leurs votes, soit le même marché qu’il a ensuite reproché aux socialistes. L’aveu ne pouvait pas plus mal tomber, dans la dernière ligne droite des élections galiciennes.
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