Impôts 2024 : le piège « PFU » à éviter en premier au moment de remplir votre déclaration

C’est parti pour la saison des déclarations de revenus ! Cette année, ne vous précipitez pas : un nouveau piège vous attend, et si vous l’ignorez, vous serez taxé.

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C’est parti pour la saison des déclarations de revenus ! Cette année, ne vous précipitez pas : un nouveau piège vous attend, et si vous l’ignorez, vous serez taxé.

La période de déclaration d’impôts 2024 pour les revenus perçus en 2023 est ouverte ! L’exercice, souvent perçu comme complexe, est redouté chaque année par de nombreux contribuables. D’autant plus en 2024 : de nombreuses subtilités font leur entrée sur le formulaire. Il faut donc être méticuleux en remplissant sa déclaration, au risque de louper des déductions importantes… Voici LE piège qu’il faut déjouer en priorité pour optimiser son impôt.

Déclaration de revenus 2024 : les dates limites à respecter pour la remplir

Avant toute chose, notez bien la date limite, qui varie en fonction de votre département, pour remplir votre déclaration à temps. Voici le calendrier à respecter en 2024 :

• Première zone : jeudi 23 mai 2024 pour les départements n° 01 à 19 ainsi que pour les contribuables non résidents en France ;
• Deuxième zone : jeudi 30 mai 2024 pour les départements n° 20 à 54, incluant les deux départements de la Corse ;
• Troisième zone : jeudi 6 juin 2024 pour les départements n° 55 à 974/976.

Organisez-vous en conséquence ! Vous devez à tout prix éviter le retard : vous risquez de sévères pénalités. Selon le Code général des impôts, le non-respect des délais de déclaration peut entraîner une majoration de l’impôt dû, fixée à 10 % en cas de déclaration tardive, et pouvant grimper à 20 % en cas de non-déclaration dans les 30 jours suivant la mise en demeure, puis à 40 % au-delà.

Les nouveautés à identifier sur votre déclaration d’impôts 2024

La campagne de déclaration d’impôt pour l’année 2024 apporte aussi son lot de nouveautés, que l’on vous conseille de bien identifier pour éviter une fâcheuse erreur ou un oubli regrettable. Car ces subtilités peuvent avoir un impact significatif sur le montant final de votre impôt ! Voici les changements les plus significatifs à scruter sur votre déclaration d’impôts 2024 :

• Le choix du taux d’imposition pour les crypto-investisseurs, qui vous permet de jouir d’une une flexibilité accrue dans la gestion fiscale des plus-values de cession d’actifs numériques.
• La revalorisation des tranches du barème de l’impôt sur le revenu, entraînant une réduction potentielle de l’impôt à revenu égal par rapport à l’année précédente.
• L’obligation de déclarer l’adresse des enfants rattachés au foyer fiscal, qui vise à éviter les erreurs de taxation (notamment pour la taxe d’habitation) liées aux logements étudiants.
• L’extension de la réduction d’impôt pour les dons à certains organismes, qui offre des incitations fiscales avantageuses pour les contributions caritatives.
• L’abattement forfaitaire accru pour les bailleurs de locations meublées de tourisme non professionnels, mis en place pour favoriser l’investissement dans ce secteur.
• Le doublement du déficit foncier déductible du revenu global, histoire d’encourager les propriétaires bailleurs à entreprendre des travaux de rénovation énergétique.

Prenez bien en compte ces nouveautés doivent lors de votre déclaration d’impôts pour optimiser votre situation fiscale.

Impôts 2024 : le premier piège à éviter en remplissant votre déclaration

Votre vigilance ne doit pas s’arrêter là ! Un autre point crucial doit attirer toute votre attention. Il concerne les capitaux mobiliers, tels que les placements financiers et les dividendes. Depuis 2018, un prélèvement forfaitaire unique (PFU), également connu sous le nom de flat tax à 12,8%, est automatiquement appliqué à ces revenus. Mais voilà : cette option peut désavantager les contribuables les plus modestes, notamment ceux qui sont soumis aux deux premières tranches d’impôts (zéro ou 11%).

Pour éviter cette taxation déséquilibrée, il est toutefois possible de choisir de ne pas appliquer le PFU et d’opter pour l’imposition au barème progressif, qui peut être plus avantageuse. Il vous suffit de cocher la case 2OP lors de la déclaration d’impôts. Pour déterminer la meilleure option, on vous conseille de remplir, dans un premier temps, la déclaration avec le PFU, d’estimer le montant des impôts, puis de la remplir à nouveau en choisissant l’imposition au barème et de comparer les deux estimations. Vous voilà prêt à déjouer LE piège le plus important de cette nouvelle déclaration !