"Il ne faut pas en faire toute une histoire" : Lola Dewaere se confie sur les ressemblances entre "Mademoiselle Holmes" et "HPI"

L’actrice, à l’affiche de la nouvelle série de TF1, incarne une policière hypersensible qui a le sens du détail, non sans rappeler le personnage d’Audrey Fleurot.

“Il ne faut pas en faire toute une histoire” : Lola Dewaere se confie sur les ressemblances entre “Mademoiselle Holmes” et “HPI”

Pas vraiment “élémentaire” d’être la descendante de Sherlock Holmes. Ce jeudi 18 avril, TF1 diffuse en prime time les troisième et quatrième épisodes de “Mademoiselle Holmes”, sa nouvelle série originale. Lola Dewaere incarne Charlie, une policière introvertie qui est également l’arrière-petite fille du célèbre détective britannique. Après un accident de la route qui va la plonger dans un coma de quelques jours, la jeune femme arrête un traitement qui effaçait ses habilités et sa personnalité, et décide de sortir de sa coquille. Accompagnée par Samy (Tom Villa ), qui devient son Watson, et grâce à son hyper sensibilité, elle va user des talents hérités de Sherlock pour se lancer elle aussi dans la résolution d’enquêtes impossibles.

“Mon personnage n’est pas aussi haut en couleur que celui d’Audrey Fleurot”

Son personnage a donc des sens sur-développés et un certain sens du détail, sans compter une personnalité hors-normes, qui n’est pas sans rappeler une certaine Morgane Alvaro dans l’une des séries les plus appréciées de TF1, “HPI”. “Mon personnage n’est pas aussi haut en couleur que celui d’Audrey Fleurot. C’est vraiment des personnes qui n’ont rien à voir”, nous a assuré l’actrice dans une interview accordée à puremedias.com la semaine dernière.

“Socialement parlant, culturellement parlant, ce n’est pas du tout la même chose. Samy Vatel (joué par Tom Villa) non plus, ce n’est pas du tout le même rôle que le collègue d’Audrey Fleurot”, a ajouté la comédienne. “Dans ‘HPI’, Audrey Fleurot a des aptitudes exceptionnelles. Moi je ne suis pas ‘HPI’, j’ai des aptitudes qui me viennent de mon grand-père. C’est des choses héréditaires, génétiques, mais ce n’est pas de l’intelligence. Charlie peut avoir des aptitudes tout en étant larguée sur certaines choses. Ce n’est pas un petit singe savant”, a-t-elle précisé.

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“Je comprends tout à fait qu’on puisse comparer ces deux séries, maintenant il ne faut pas en faire toute une histoire. Oui, c’est un binôme, comme on en voit plein d’autres à la télé”, a-t-elle admis. “Notre particularité c’est qu’avec Tom Villa, on forme une espèce de Sherlock/Watson moderne. Donc ça n’a quand même rien à voir avec ‘HPI'”, a-t-elle expliqué. “‘HPI’ est plus axée sur la comédie que nous, je pense. Certains moments de ‘Mademoiselle Holmes’ peuvent être assez sombres”, a poursuivi Lola Dewaere. “Après je vais être très honnête, je n’ai pas beaucoup regardé ‘HPI’, mais c’est beaucoup axé sur les enquêtes aussi je crois”.

Le personnage d’enquêtrice au profil atypique, on le retrouve également dans une autre série avec Lola Dewaere, “Astrid et Raphaëlle” sur France 2. L’actrice incarne en effet le commandant Raphaëlle Coste qui forme un duo avec Astrid, une jeune femme aussi brillante que déroutante étant autiste Asperger. Une autre comparaison que Lola Dewaere a préféré éviter : “Attention, elle a des ‘up and down’ mais pas de super-pouvoirs”. “Ce n’est pas du tout ça, c’est de l’hyperacousie. Des choses que vivent aussi certains autistes. D’ailleurs, je me suis dit tous les jours de tournage ‘attention, ne joue pas comme Sara Mortensen dans ‘Astrid et Raphaelle”. C’est aussi ça de bosser en permanence avec la même excellente actrice. On peut choper des attitudes, des mimiques, donc ça peut devenir dangereux”, a-t-elle conclu.