"Il faut avoir du culot, n'ayez pas honte" : Mohamed Bouhafsi raconte comment il a intégré Canal+

Au détour d’un podcast, dont un extrait a été diffusé dans “C à vous”, Mohamed Bouhafsi dévoile comment, au culot dans un train, il a décroché son premier stage à Canal+.

“Il faut avoir du culot, n’ayez pas honte” : Mohamed Bouhafsi raconte comment il a intégré Canal+

L’entrepreneur Alexandre Mars était l’invité du talk-show “C à vous” sur France 5 ce mercredi 17 avril pour la sortie de son nouveau livre, “Pause : pour une vie alignée”. Un ouvrage dont il a été question autour de la table d’Anne-Elisabeth Lemoine.

Emilie Tran Nguyen résume l’une des idées principales du livre : “L’audace, c’est ce qui marche. Il faut oser, quelque soit son origine, son milieu, son nom de famille, il ne faut pas se mettre de barrières. Ce n’est pas Mohamed Bouhafsi qui va vous contredire”.

C’est alors qu’est diffusé un extrait du podcast d’Alexandre Mars, également intitulé “Pause”, dans lequel Mohamed Bouhafsi revient notamment sur son parcours professionnel. Le journaliste raconte comment, à ses débuts, il a pu obtenir un stage à Canal+. Un coup d’audace.

“Au bout de ces 2h58 de train je vais avoir un stage à Canal+”

“Un jour dans un train j’avais pris une première classe pour revenir de Marseille parce qu’il y avait un gros match de l’OM. J’avais pris la première classe parce que je savais que dans la première classe il y avait toujours des joueurs de foot et je voulais avoir leur contact téléphonique, ou des journalistes. Et je me retrouve à côté de David Berger, grand commentateur de Canal+. Je laisse passer la gare d’Aix-en-Provence et je lui dis : ‘il reste 2h58 et au bout de ces 2h58 de train je vais avoir un stage à Canal+’. C’est comme ça que j’ai eu un stage à Canal+ et que j’ai rencontré Nathalie Iannetta et Grégoire Margotton. Il faut avoir du culot, n’ayez pas honte.”

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Emilie Tran Nguyen ajoute : “C’est un témoignage qui fait aussi écho à celui de Nagui dans votre livre, lui qui a décroché son premier job à Radio France à force, là aussi, d’audace. Il travaillait dans une pizzeria à l’époque”. “Ah oui, à Cannes” se souvient Anne-Elisabeth Lemoine.