Poussés par les combats et les destructions dans le reste de la bande de Gaza, plus d’un million de Palestiniens ont trouvé refuge à Rafah, où ils s’entassent dans des tentes. Reuters/Saleh Salem
Le gouvernement israélien dit « avancer » dans les préparatifs de son opération militaire prévue sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où selon lui quatre bataillons de combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas sont regroupés.
«Ã‚ Israël avance vers son opération ciblant le Hamas àRafah », a déclaré mercredi un porte-parole du gouvernement, David Mencer, lors d’un point presse. « Les quatre bataillons qui restent àRafah ne peuvent pas échapper àIsraël, ils seront attaqués », a-t-il ajouté, précisant que « deux brigades de réservistes » avaient été mobilisées pour des « missions défensives et tactiques dans Gaza ».
Depuis le début de l’offensive terrestre dans le territoire palestinien, le 27 octobre, « au moins 18 ou 19 des 24 bataillons » du Hamas ont été défaits, a-t-il poursuivi.
La communauté internationale contre cette opération
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré à plusieurs reprises qu’Israël entendait mener un assaut contre Rafah, ville où sont réfugiées des centaines de milliers de Gazaouis, déplacés par la guerre.
Il insiste sur le fait que l’anéantissement des derniers bataillons du Hamas à Rafah est crucial dans la poursuite des objectifs de la guerre contre le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir dans le territoire côtier depuis 2007.
Poussés par les combats et les destructions dans le reste de la bande de Gaza, plus d’un million de Palestiniens ont trouvé refuge à Rafah – ville de quelque 250 000 habitants – et s’entassent dans des tentes et des bâtiments publics.
Mais les ONG et un nombre croissant de pays, et même l’allié historique américain, s’opposent à cette opération, craignant qu’elle ne fasse de nombreuses victimes civiles.
« 26 000 terroristes » neutralisés selon Israël
Le Hamas de son côté a répété sa demande de cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza, ce qui à ce stade de la guerre est inacceptable pour Benyamin Netanyahou et son gouvernement qui ont juré d’« anéantir » le mouvement.
«Ã‚ Au moins 26 000 terroristes ont été tués, appréhendés, ou blessés dans les combats », a avancé David Mencer.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas dans le sud d’Israël, qui a entraîné la mort de 1 170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.
En riposte, Israël a promis d’anéantir le Hamas et lancé une offensive massive qui a fait jusqu’à présent 34 262 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
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