Grenoble : un bus visé par des tirs d’arme à feu, les conducteurs exercent leur droit de retrait

Grenoble : un bus visé par des tirs d’arme à feu, les conducteurs exercent leur droit de retrait

À Grenoble, les transports en commun sont à l’arrêt ce mardi. Cette interruption des trams et des bus intervient au lendemain d’un accident survenu dans un bus de la société de transports en commun grenobloise, à Échirolles (Isère), comme l’a rapporté France 3 Régions. Lundi soir, un véhicule de la ligne C7 a été visé par plusieurs tirs d’arme à feu. En pause, le conducteur du bus était seul à bord. Indemne, il a réussi à se cacher derrière un local avant d’avertir le poste de contrôle centralisé.

Sur place, la police a identifié sept impacts de balle qui ont brisé les vitres du bus. Les circonstances ayant déclenché ces faits n’ont pas été dévoilées. Interrogé par France 3 Régions, le secrétaire et délégué syndical de Force ouvrière (CO) , Fernando Martins, a expliqué que « ça (pouvait) être l’œuvre d’un barjo, d’un illuminé, […], un fou » ou encore « un voyou qui a mal pris une amende ». Une enquête a été ouverte.

Le soutien de la direction

Ces faits ont suscité le courroux des contrôleurs. Ces dernières ont activé leur droit de retrait, mardi. Comme l’a précisé le syndicat FO à France Bleu, « tous les conducteurs et conductrices ainsi que les contrôleurs et les salariés » du réseau Tag ont interrompu leur travail. L’action est soutenue par la direction de la Tag. Contacté par France 3 Régions, le président de la société Jean-Paul Trovero a réclamé la mise en place d’une « police des transports ».

Mardi, vers 15h30, le site de la Tag faisait état d’un trafic « très fortement perturbé ». Ainsi, l’ensemble des cinq lignes de tram et une dizaine de lignes de bus étaient paralysées. Une réunion devait être organisée mardi après-midi, selon le président de la Tag.