L’intelligence artificielle continue de faire faire des bonds de géant à la médecine. Des chercheurs californiens sont parvenus à créer un patch biotechnologique qui permet de donner une voix à ceux qui ne peuvent pas l’utiliser.
L’intelligence artificielle n’en finit pas de multiplier les prouesses et donner de la voix. Après avoir servi à détecter du diabète dans un enregistrement vocal de 10 secondes, elle peut désormais redonner une voix à ceux qui l’ont perdue.
Il existe déjà des appareils, souvent pour les personnes qui ont subi des lésions, des cancers du larynx, ou encore des opérations des cordes vocales. Mais ils sont souvent inesthétiques, douloureux et onéreux. Des ingénieurs californiens ont trouvé une solution pour que ces patients puissent se faire comprendre sans avoir à forcer.
Un dispositif gros comme un patch anti-tablac
Les chercheurs de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont annoncé avoir mis au point un patch électronique intelligent. Celui-ci pourrait faire parler ceux qui ont des problèmes temporaires ou permanents de voix.
Ce simple patch biotechnologique s’appose sur la gorge. Il s’agit d’un dispositif auto-alimenté de 6,5 cm² pour 7g, composé de micro-aimants qui vont créer un champ électromagnétique en bougeant. Car le patch va ainsi détecter les mouvements des muscles du larynx et transformer les tentatives de paroles, parfois sans son, en signaux électriques.
Ces derniers seront ensuite traduits en langage audible par l’intelligence artificielle qui va les analyser et les convertir en phrases verbales prononcées par un minuscule haut-parleur embarqué.
Le test a été réalisé sur un faible échantillon d’adultes en bonne forme. Ces derniers devaient prononcer cinq phrases courtes. Dans 95% des cas, l’IA a parfaitement interprété et traduit les phrases. Des essais vont désormais débuter sur des patients souffrant de divers troubles de la voix. Les chercheurs s’attendent à des résultats similaires.
L’IA et la voix, une relation en devenir
Si l’IA est de plus en plus utilisée en médecine de manière générale, notamment pour la détection de cancer, c’est aussi en raison de l’implication des géants de la tech qui ont conçu de grands modèles de langage adaptés comme Google avec son Med-PaLM 2. Ceux-ci ont été construits et nourris de beaucoup de données médicales afin d’être en mesure de les analyser pour poser des diagnostics avec précision.
C’est ainsi que l’IA est en mesure de percevoir dans la voix des informations que l’oreille humaine ne serait pas en mesure d’entendre et d’analyser des signes de l’activité cérébrale ou neuronale, même minimes.
Il y a près de deux ans, Meta AI avait déjà annoncé la création d’une IA capable de décoder la parole à partir d’enregistrements de l’activité cérébrale et neuronale. Mais l’outil était destiné à décoder des segments vocaux “pensés” par des patients et à “entendre” ce que ceux-ci percevaient, davantage qu’à leur donner une voix.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux