Le PDG de Leclerc a réagi ce jeudi après de nombreux témoignages dénonçant la présence d’eau dans le carburant vendu dans les stations-service du groupe en Gironde
Depuis début avril, pas moins de 70 personnes sont tombées en panne après avoir fait le plein d’essence dans une station-service Leclerc en Gironde, et accusent le groupe de mettre de l’eau dans son carburant.
DE L’EAU DANS LE GAZ (OIL) – Le PDG de Leclerc a réagi ce jeudi après de nombreux témoignages dénonçant la présence d’eau dans le carburant vendu dans les stations-service du groupe en Gironde
Leclerc a-t-il coupé son carburant avec de l’eau ? La question agite les réseaux sociaux et la communauté des automobilistes de Gironde depuis début avril. Cela fait en effet plusieurs semaines que des conducteurs subissent d’étranges pannes dans le département après avoir fait le plein chez Leclerc, rapporte le HuffPost.
Les stations-service de Sainte-Eulalie et Talence sont particulièrement visées. Les automobilistes les accusent d’avoir mélangé le carburant à de l’eau, provoquant des pannes sur leur véhicule. Sur Facebook, un groupe a été créé afin de recenser les témoignages et près de 70 victimes se sont déjà fait connaître.
Michel-Édouard Leclerc répond
La présence d’eau dans le carburant peut provoquer différents problèmes sur une voiture. Le véhicule perd en puissance, l’eau peut provoquer l’allumage de différents voyants d’alarme et la voiture peut ne pas réussir à démarrer, énumère le HuffPost. « Les cuves des supermarchés sont parfois mal entretenues », expliquait récemment un garagiste sur RMC. « Avec l’humidité et la rouille, il peut y avoir des infiltrations d’eau. »
Ce jeudi, Michel-Édouard Leclerc a répondu à la polémique lors de son passage sur Franceinfo. « S’il y a des problèmes, on rembourse », a immédiatement déclaré le PDG du groupe. « Mais il faut que ces problèmes soient documentés. […] Il peut y avoir ici ou là un problème de surhumidité sur une cuve, un problème humain de mauvais versement… »
Le PDG tient à faire savoir qu’il n’a reçu « que » 25 signalements ce mercredi pour les stations-service girondines, sur 3.000 pleins réalisés quotidiennement en moyenne. « Très franchement, on ne sait pas si le problème vient de chez nous », selon Michel-Édouard Leclerc. Le dirigeant s’interroge surtout sur la réalité des faits, estimant que les rumeurs prenaient vite de l’ampleur sur les réseaux sociaux.
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