Medvedev et Cervara (M. Thomas/Presse Sports)
Gilles Cervara, le coach de Daniil Medvedev qualifié au forceps à 3h40 du matin, raconte les coulisses et les conséquences du drôle de match face à Emil Ruusuvuori.
«Â Que dire après ce match si tardif et si difficile pour Medvedev ?
Il y a tellement de choses à dire de ce match. Ce qui me revient, c’est l’effort que j’ai dû faire sur moi pour essayer de me connecter à Daniil pour le maintenir à flot quand il était dans l’impasse totale dans le deuxième et troisième sets. Ce sont des moments forts, encore plus particuliers quand ça fonctionne et quand il se passe quelque chose, que tu sens que le joueur capte des mots, une énergie.
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Quand il est dans la détresse, il me dit : “C’est difficile, comment je vais faire pour tenir trois heures ?”, et je lui réponds : “Daniil, on n’en est pas à penser dans trois heures, tu dois te concentrer sur ce qui se passe maintenant. Et le mec en face, tu ne sais pas comment lui, il se sent, ce qu’il endure intérieurement. Il est dans le dur aussi, ne reste pas focalisé sur toi. Il commence à être mal.”
Et il a su se reprendre…
Après, Daniil fait le travail. Pour différentes raisons, je ne l’ai pas trouvé bon au début. Et quand c’est comme ça, il peut s’égarer et c’est dans cet égarement-là que j’ai senti que j’avais été bon pour Daniil. Une fois qu’il a rattrapé les wagons, il est lancé. C’est costaud à partir du milieu du quatrième set.
Ça n’a pas été hyper spectaculaire, mais c’est dû au jeu de Ruusuvuori qui a un jeu de cadence beaucoup plus fort qu’avant. Il distribuait, il fracassait, il était capable de jouer vite sans rater, d’appuyer et de faire très mal et Daniil n’avait pas ce niveau de solidité et de longueur de balle. C’était stressant !
Comment faire pour récupérer pour la suite ?
C’est tout un process. Tu ne récupères jamais vraiment à fond. C’est une question d’individu, de solidité de chacun pour résister à cette fatigue qui s’accumule. Il va se coucher vers 6 heures du mat, tu ne fais pas une nuit normale… Il faut faire avec. C’est une question d’état d’esprit. Tu vas être fatigué, ok, c’est comme ça. Mets ton état mental plus haut que l’obstacle pour pouvoir te dépasser sinon tu n’avances pas.
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Comment faire pour éviter ce genre de session de nuit très tardive ?
Je ne suis même pas sûr que ce soit évitable. Le programme a commencé à midi, avec 3 heures de match pour les filles, 3h25 pour les garçons, puis 3 heures pour les autres filles en début de nocturne. C’est inévitable, oui, malheureusement. Même si on commence à 11 heures du matin, ça change d’une heure, j’ai envie de dire que ça ne change pas grand-chose. C’est comme ça, ça fait partie du challenge. »
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