Ligue 1 : Brest coule Marseille (1-0) et prend la deuxième place de Ligue 1

A l’image de Doumbia, ici face à Onana et Clauss, Brest a déstabilisé un fragile OM. (Photo by FRED TANNEAU / AFP)

Brest est une équipe canon ! Ce dimanche soir, les Bretons, réduits à dix contre onze, ont réussi à faire chuter l’OM à dix minutes de la fin du match. Une nouvelle prestation sensationnelle qui propulse l’équipe d’Etic Roy à la deuxième place de la Ligue 1, avec 13 points de retard sur le PSG, mais 10 d’avance sur l’OM, qui pointe à une obscure 9e place. Les Phocéens espéraient se relancer en Bretagne, ils ont coulé une fois de plus, une fois de trop.

Rattrapé en fin de match en barrage de la Ligue Europa par le Shakhtar Donetsk jeudi soir, l’Olympique de Marseille espérait décrocher à Brest sa première victoire contre un club professionnel en 2024, lui qui n’a qu’un succès contre Thionville en Coupe de France à son actif depuis le début de l’année civile. Pour cela, Gennaro Gattuso avait composé un onze quelque peu remanié.

Buteur à Hambourg, Pierre-Emerick Aubameyang a commencé la rencontre sur le banc, laissant dans l’axe la recrue Faris Moumbagna. Dans les cages, Ruben Blanco a suppléé son compatriote Pau Lopez, touché au mollet. Mais un joueur a particulièrement attisé les curiosités à son poste de latéral droit : Jonathan Clauss. En amont de la rencontre, l’international français a été égratigné par deux fois dans les médias par Mehdi Benatia, le conseiller sportif du club phocéen.

Quand Benatia se paie Clauss

D’abord en interview avec son ami Samir Nasri sur Canal +, puis avant le coup d’envoi chez Prime Video, l’ancien défenseur central a expliqué que Clauss a été pris en grippe par le staff marseillais ces dernières semaines. « On a noté surtout des problèmes comportementaux avec le coach. Il a été reçu plusieurs fois dans les bureaux, il sait pourquoi. On en attend beaucoup en termes de rigueur et de discipline. L’état d’esprit et la cohésion de groupe passeront toujours avant chaque joueur », a lâché Benatia chez le principal diffuseur du championnat.

Plus tôt, sur Canal +, il est resté très évasif sur l’avenir de Clauss à Marseille. « Si le joueur a des envies d’ailleurs, on les écoute. Mais il n’y a pas eu d’offre (cet hiver, ndlr). OK, il joue. Pas de souci, on verra en fin de saison ce qu’il se passera. » Pas de quoi commencer la rencontre contre Brest avec la plus grande des sérénités. Heureusement pour l’OM que Blanco est là pour sauver les troupes, que ce soit face à Mounié ou Pereira Lage en première période, quand ses défenseurs lui font défaut.

Statique, Marseille se fait punir

Un premier acte marqué par l’action du très remuant Pierre Lees-Melou qui intervient dans sa surface pour essayer de subtiliser le ballon à Iliman Ndiaye en touchant le Marseillais à la 16e minute. Sur le moment, Ruddy Buquet ne siffle pas pénalty et n’est pas non plus appelé par la VAR. Une nouvelle polémique autour du corps arbitral ce week-end après celles à Lyon ou à Reims. Gennaro Gattuso n’avait pas besoin de ça, lui qui s’est montré en colère au retour des vestiaires.

À l’heure de jeu, l’exclusion de Steve Mounié aurait pu redonner du baume au cœur des Phocéens. Mais Brest a continué à se montrer dangereux tandis que l’OM n’est pas parvenu à trouver la faille, ne cadrant sa première frappe qu’à la 87e. Dans l’action qui suit, Pierre Lees-Melou la victoire à Brest, profitant de la passivité des Marseillais. Après cette défaite, l’OM pointe à la neuvième place, bien loin de Brest, deuxième.