Défilé de camélidés à Paris: le préfet de police leur propose les bois parisiens

Le préfet de police de Paris a proposé aux organisateurs du défilé de camélidés, prévu samedi à Paris, d’aller dans les bois parisiens de Vincennes ou Boulogne. Une proposition rejetée par les organisateurs.

La Fédération française pour le développement des camélidés en France et en Europe avait prévu de faire défiler une cinquantaine de dromadaires, chameaux, lamas et alpagas samedi entre le quai de Seine devant la tour Eiffel. (Illustration).

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a proposé mercredi 17 avril aux organisateurs d’un défilé de camélidés prévu samedi autour de la tour Eiffel d’aller dans les bois parisiens de Vincennes ou Boulogne, plus adaptés, a appris l’AFP auprès de la préfecture de police de Paris (PP).

Un “arrêté d’interdiction” en préparation

Mais cette alternative a été refusée par l’organisateur, selon la PP. Aussi, prenant “acte avec beaucoup de regret du refus fait par l’organisateur de planifier son défilé de camélidés dans un lieu plus adapté”, Laurent Nuñez “se voit donc contraint de préparer un “arrêté d’interdiction”, a-t-on poursuivi de même source.

“La manifestation restera toutefois possible dans les bois de Vincennes ou Boulogne, initialement proposés”, a-t-on ajouté.

La Fédération française pour le développement des camélidés en France et en Europe avait prévu de faire défiler une cinquantaine de dromadaires, chameaux, lamas et alpagas samedi entre le quai de Seine devant la tour Eiffel, les Invalides et le siège de l’Unesco, tous situés dans le 7e arrondissement de la capitale.

Soutenir “la cause des dromadaires”

Une manière, avait expliqué mardi à l’AFP l’organisateur Christian Schoettl, de soutenir “la cause du dromadaire dans la capitale française des droits de l’Homme”.

Mais ce défilé a fait bondir l’association de défense des animaux Paris Animaux Zoopolis, qui a dénoncé dans un communiqué l’utilisation de ces animaux comme “des objets de divertissement” et “de vulgaires ressources alimentaires”.