Certaines rues parisiennes sont à l’écart du trafic routier.
La cité Pilleux offre un cadre de vie unique, au cœur du XVIIIe arrondissement de Paris, et à l’abri des regards. Dans cette ruelle très calme et bien conservée, les prix ne sont pas au-dessus de ceux du marché, mais il est très difficile de se procurer un bien.
Vivons heureux, vivons cachés, ? Les habitants de la cité Pilleux semblent en tout cas adhérer à ce dicton. Nichée au pied de la butte Montmartre, cette ruelle privée, qui débute au 30 avenue de Saint-Ouen dans le XVIIIe arrondissement de Paris, offre à ses résidents un cadre idyllique en plein Paris, rapporte Le Parisien. Ici, pas d’immeubles ni de Klaxons, mais de charmantes bâtisses du XIXe siècle sur un étage dans une impasse interdite aux voitures. De quoi faire rêver les Parisiens à la recherche d’un cadre de vie idéal.
Interrogée par le journal, Julia, une jeune locataire de la cité Pilleux, décrit un véritable «paradis». Lors des chaleurs estivales, l’endroit est privilégié et la jeune Parisienne en profite pour faire des «apéros dehors» mais aussi pour «bouquiner» en bas des marches de son escalier. Pour se loger, elle paie chaque mois 700 euros de loyer pour un deux-pièces de 25 mètres carrés. Un prix honnête pour cette situation de choix, fixé sur le prix au mètre carré du loyer médian à Paris.
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Près de 9 000 euros le mètre carré
Les prix à l’achat sont tout aussi attrayants. Selon le site Meilleurs Agents, il faut compter 8 304 euros du mètre carré, soit près de 300 euros de moins que le prix moyen dans le XVIIIe arrondissement. Même si certains biens s’envolent rapidement, en témoigne ce 22 mètres carrés cédé en 2020 à plus de 268 000 euros, soit plus de 12 000 euros le mètre carré. «Aujourd’hui, on est plus sur du 9 000 euros le mètre carré», explique un agent au Parisien. Tout semble alors presque parfait pour s’y installer, oui, mais les logements y sont très prisés.
Quand un logement se libère, «il part très vite», confie Julia, la locataire, qui indique même avoir «une liste de personnes qui attendent» qu’elle quitte la location pour candidater. De nombreux biens se transmettent aussi entre connaissances, ou par donation. Alors, cette rue reste encore méconnue du grand public, d’autant plus que deux portes ferment les deux entrées, la préservant du regard et des appareils photo des touristes.
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